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BEA n'intéresse pas qu'Oracle, qui regarde aussi BO…

BEA Systems, leader mondial du logiciel e-business et d’infrastructure orientée service (SOA) propose ses technologies positionnées au premier rang mondial, devant son concurrent IBM. Parmi ses produits phares : la plate-forme d’application Java Enterprise Weblogic (Portail, serveur d’intégration, serveur applicatif…), la suite SOA Aqualogic, le moniteur transactionnel vedette Tuxedo, etc.

Des solutions qui ont séduit de prestigieux clients comme Amazon, Verizon, la NASA… et en France : Crédit du Nord, Casino, l’ANPE, Bouygues Telecom…

Bref, une entreprise de choix, qui compte 91 bureaux dans le monde employant près de 4.300 employés. À noter également: pour son année fiscale 2006 (du 1er février au 31 janvier 2007), BEA System a réalisé un chiffre d’affaires de 1,4 milliard de dollars, soit une hausse de 17 % par rapport à leur exercice précédent. La proposition d’Oracle correspond donc à plus de 4,7 fois le chiffre d’affaires 2006 de BEA ! Et la surenchère ne fait que commencer.

La danse des prétendants fait donc tourner les têtes

La firme logicielle attire donc toutes les convoitises. Certes, Oracle proposait 17 dollars par actions vendredi en début d’après-midi (heure française). Toutefois, l’action s’échangeait déjà à 18 dollars deux heures plus tard. Et pour cause ! Tout d’abord, Oracle pourrait surenchérir sur BO pour contrer SAP, ce qui ferait deux gros morceaux à digérer (dans un estomac déjà bien bousculé : Peoplesoft, JD Edwards, Siebel, Hyperion…). Et ces deux offres simultanées sont-elles raisonnables ?

Par ailleurs, en début d’année HP a également fait des propositions à BEA. Selon des sources proches du dossier (mais il faut rester vigilant face aux manipulations en période d’agitation), ces discussions ne seraient pas interrompues, bien au contraire. Ici, le rival n’est pas SAP, mais bien IBM, le concurrent frontal d’HP. Quel pied de nez pour ce dernier qui complèterait alors son offre, en passant du même coup devant IBM sur l’infrastructure applicative, et en se dotant au passage d’équipes expérimentées au niveau mondial.

Une chose est sûre, toutes ces entreprises ont les moyens de suivre les enchères, même si leurs motivations principales divergent. En tout cas pour l’instant.

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