Depuis quelques semaines, l’issue du procès ne faisait guère de doute. Après que tous ses proches collaborateurs, au plus niveau de la hiérarchie, ont été mis en examen -et la plupart ayant plaidé coupable, et certains l’ayant nommément accusé- le sort de l’ex p-dg fondateur de Worldcom était entendu: il ne pourrait pas s’en sortir indemne. Son argumentation, visant à dire qu’il était autodidacte, qu’il ne connaissait pas la finance et n’était pas au courant des manipulations de chiffres, ne pouvait pas tenir. La cour de justice, présidée par la juge Barbara Jones, l’a déclaré coupable, et sur tous les chefs d’accusation! Sa peine peut aller jusqu’à 85 ans d’emprisonnement.
Pour l’avocat général, représentant l’Etat américain, ce verdict a force d’exemple: il l’a qualifié de« triomphe » dans les efforts que mène le gouvernement dans la lutte contre la criminalité des cols blancs. Pour l’establishment américain, le cas Worldcom était trop gros: les manipulations d’écriture ont porté sur 11 milliards de dollars! Il ne pouvait que servir d’exemple. Bernard J. Ebbers, âgé de 63 ans, n’a pas fait de commentaires à sa sortie du tribunal. Son avocat a déclaré qu’il ferait appel de la décision. ( A suivre )
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