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BMC : Briques pour Manager le Cloud

Après l’annonce récente de son partenariat avec Amazon Web Services ; BMC Software souhaite clairement se positionner en fournisseur pour le cloud, et pas en éditeurs de service cloud. D’ailleurs, l’accord avec Amazon consiste à provisionner des serveurs à la demande depuis le service EC2 d’ Amazon afin de réduire l’investissement et les dépenses d’exploitation. David Greene, directeur marketing chez BMC nous explique ce que représente le cloud chez un éditeur “d’origine mainframe”.

Comment entendez-vous le cloud chez BMC ?

Tout le monde s‘est approprié le concept de Cloud, mais il ne signifie pas forcément la même chose pour tout le monde. Et selon son domaine d’activité, ou les services proposés, le Cloud se décline différemment. Pour notre part, nous retenons la distinction entre les trois formes de clouds : l’IaaS ou Infrastructure as a service avec des acteurs comme Amazon, le PaaS ou Platform as a Cloud qui permet de développer des applications comme le propose Google (NDLR : Google App Engine], et le SaaS Software as a Service à la manière de Salesforce. Par ailleurs, nous distinguons les clouds publics comme Amazon qui propose ses services en ligne, des clouds privés installés dans les datacenters des entreprises.

Vous vous écartez donc de la définition des puristes du multitenant : une seule application sur une plate-forme unique et pour tous ?

Effectivement, cette approche ne résiste pas aux demandes des entreprises qui nous réclament ce type d’infrastructure pour concevoir leurs datacenters. En effet, elles souhaitent disposer d’une flexibilité et d‘une qualité de service maîtrisable pour assurer une haute disponibilité à leurs applications en environnement souvent complexe. C’est pourquoi le cloud hybride s’impose : des clouds privés collaborant avec des clouds publics.

Que constatez-vous chez vos clients par rapport au cloud ?

Actuellement, nous nous concentrons essentiellement sur le cloud privé, qui représente une grande opportunité de business auprès de nos clients. Aujourd’hui, les systèmes d’information suivent une évolution en trois étapes. Au premier stade de maturité, les entreprises investissement sur la virtualisation de l’infrastructure et des environnements. Elles font cohabiter les systèmes virtuels et physiques, et utilisent des solutions de monitoring comme BMC Performance Manager. À un second stade, elles disposeront d’un réel datacenter virtuel qu’elles géreront avec des solutions comme la gamme d’automatisation de services BladeLogic. Le troisième stade concernera l’utilisation “sans couture” de clouds privés et publics, en fonction des besoins et de manière dynamique. Alors, les entreprises recourront à des solutions de provisionning et d’orchestration comme Atrium de BMC. Il s’agira de bien surveiller tout et partout, comme la gestion des licences SAP par exemple.

Selon vous, l’approche “Software+ Service” de Microsoft a-t-elle un sens ?

Le Cloud Computing est un concept nouveau, et de nombreuses choses vont évoluer. Néanmoins, on constate que certaines applications continueront à fonctionner sur des serveurs de l’entreprise. Et cela peut tout à fait avoir du sens. D’autres pourront parfaitement s’adapter aux Saas, Paas ou Iaas. Et cette évolution sera également valable pour l’informatique personnelle.

Oui, le scénario « Software+Services » est une hypothèse très réaliste. Cela va d’ailleurs dans le sens de notre partenariat récent avec Amazon, avec l’automatisation qui permet de provisionner un serveur depuis la plateforme EC2 d’Amazon depuis nos logiciels.

Et quid de vos propres services cloud, griffés BMC ?

BMC se positionne comme fournisseur de solutions pour le cloud, et non comme fournisseur de services Cloud. Nous aidons et accompagnons nos clients qui souhaitent évoluer dès à présent vers le cloud. Et cela n’est pas nouveau pour nous. En effet, ces mécanismes existent depuis longtemps sous l’environnement mainframe, sur lequel nous sommes spécialisés.

Généralement, les utilisateurs disposent de nouvelles interfaces plus ergonomiques, mais de services identiques aux logiciels traditionnels. Néanmoins, le management d’une infrastructure Cloud est un exercice complexe, avec des clouds publics, privés et plus encore hybrides. Et la fondation indispensable pour une telle infrastructure repose sur un Service Management irréprochable, d’autant plus que l’automatisation génère de nombreux échanges entre différents serveurs de divers datacenters.

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