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Borland annonce le support d’Eclipse

Le retrait officiel d’IBM, qui n’est plus gestionnaire de la plate-forme, a relancé l’intérêt des entreprises et des éditeurs pour Eclipse. Borland, éditeur d’outil de développement et de gestion des cycles de production des logiciels, en profite pour enterrer la hache de guerre sur les plateformes et se repositionner sur ses fondamentaux.

La reconnaissance d’Eclipse, en parallèle à .Net, est le fruit d’un processus de maturation, qui intègre la demande des clients, vers l’adoption d’une plate-forme d’intégration unifiée. Bruno de Combiens, responsable marketing produits et porte-parole de Borland, vient confirmer cette stratégie par un constat : « Les entreprises font face à une impasse sur leur retour sur investissement. Il y a trop de déchets, nous devons être rationnels« . Le choix d’Eclipse ne change dont rien en terme de produits, ni d’investissement sur la stratégie SDO : Core SDP de Borland, la plate-forme intégrée et orientée rôle pour accroître la visibilité et le contrôle de l’organisation sur l’ensemble du processus de développement et de livraison de logiciels. Mais Borland se veut pragmatique dans son choix, et entend surtout ne pas faire d’amalgame entre la technologie et les outils, dont les fonctionnalités existent déjà. « Nous contribuons mais ne participons pas directement au développement d’Eclipse« . Pas d’amalgame ! « Eclipse n’est pas qu’une plate-forme de développement. En environnement de développement, c’est même une solution minimaliste« . Et l’éditeur fournit bien entendu les outils de développement, n’est-ce pas son métier historique ? En revanche, en terme de contribution, Borland offre gratuitement son outil open source de modélisation sur Eclipse, Together. De même, l’éditeur propose une version limitée mais gratuite de JBuilder, pour accompagner les développements en Java, dont on sait que ce n’est pas le point fort d’Eclipse ! « Notre métier ne change pas. (?) Ce qui est fondamental, c’est d’intégrer les phases de développement en amont et en aval« . Et pour cela, de reconnaître une plate-forme unique, quitte à en faire un standard, Eclipse. Et de l’opposer à un autre standard propriétaire de fait, .Net de Microsoft, et de supporter les deux frameworks !

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