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BRMS ou comment gérer les changements de législation bancaire

Le secteur bancaire a su tirer parti très tôt des outils informatiques pour automatiser ses processus et ses traitements. Résultat : les systèmes informatiques, dont une bonne part a été développée en interne, sont devenus particulièrement complexes et coûteux à paramétrer. Dès qu’une loi ou une règle interne change – que ce soit la définition d’un nouveau seuil d’autorisation ou une nouvelle règlementation – la banque doit déployer une armée d’informaticiens pour effectuer la mise à jour de ses systèmes d’information. D’autant qu’à mesure que l’économie se mondialise, les législations se multiplient. Par exemple, les banques européennes sont aujourd’hui obligées de se plier aux récentes lois américaines comme le Patriot Act. Et ceci, sans oublier les nouvelles normes comptables européennes ou les récents accords Bâle II, propres au secteur bancaire. Pas étonnant dans ce contexte que des outils comme les systèmes de gestion des règles métiers (BRMS –

Business Rules Management Systems) voient le jour. Ceux-ci permettent d’actualiser, de manière centralisée, le paramétrage et la mise à jour des règles internes, en les « externalisant » hors du reste de l’application. Ceci va permettre par exemple à un opérationnel, non informaticien, de modifier un critère de prix. Ainsi, le BRMS se charge de mettre à jour les applications informatiques concernées. Porté par les besoins des entreprises, ce secteur des BRMS est actuellement en forte croissance, en particulier dans le secteur bancaire. En 2003, le marché était estimé par le cabinet IDC à 124,6 millions de dollars, mais celui-ci devrait accompagner la hausse du secteur des « solutions d’analyse, de modélisation et de conception« , dont il fait partie. IDC estime en effet que ce marché, évalué à 581 millions de dollars en 2003, devrait dépasser les 950 millions de dollars à l’horizon 2008. La Commerzbank a choisi le BRMS ‘JRules’ d’Ilog

La banque allemande Commerzbank vient d’adopter JRules, le produit phare de BRMS proposé par Ilog, le leader du secteur. D’après la banque, ce choix devrait lui permettre à l’avenir, de créer une nouvelle architecture informatique flexible conforme à la réglementation Bâle II (à laquelle toutes les banques devront se plier dès 2005 pour mieux gérer leur exposition au risque financier). JRules permettra notamment à la Commerzbank d’automatiser son processus extrêmement complexe d’évaluation du risque crédit client. Celui-ci comporte en effet des centaines de règles spécifiques, en constante évolution, destinées à évaluer la solvabilité de la clientèle privée ainsi que celle des entreprises et particuliers. Avant la mise en ?uvre de cette nouvelle architecture d’évaluation du risque crédit, la Commerzbank avait recours à un environnement technique hétérogène composé de nombreux systèmes, intégrés ou non. D’après la banque allemande, ces systèmes existants n’offraient pas  »

la capacité nécessaire pour réagir rapidement et précisément aux demandes des clients et aux exigences de la nouvelle réglementation Bâle II« .

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