Vice-présidente de la CE
La révision des tarifs de téléphonie mobile en Europe s’accélère. La Commission européenne et les membres du Conseil de l’Union se sont mis d’accord autour d’une nouvelle grille tarifaire des coûts des communications d’itinérance (roaming) et de son calendrier de déploiement. Celle-ci concerne les tarifs de gros, mais aussi de détails et renforce la précédente initiative de Bruxelles en la matière, tout en allant dans le sens de la tendance abordée par les opérateurs lors du précédent Mobile World Congress de Barcelone (MWC 2012).
Selon cette nouvelle grille, présentée le 28 mars, les consommateurs paieront 0,29 euro la minute de communication depuis l’étranger à partir du premier juillet contre 0,35 aujourd’hui. Les appels reçus leur coûteront 0,08 euro contre 0,11 et les SMS 0,09 contre 0,11 aujourd’hui. Des prix qui baisseront progressivement chaque année jusqu’en 2014 (voir le tableau ci-dessous).
La Commission européenne a également mis l’accent sur l’usage d’Internet en mobilité. Les prix élevés des opérateurs de données freinant largement l’usage de l’Internet sur smartphones et tablettes depuis l’étranger, il était temps d’encadrer le marché pour stimuler les usages. De fait, les tarifs du mégaoctet seront désormais fixés à 0,70 euro en 2012 et 0,20 en 2014. À ce jour, il n’existait pas de plafond pour les tarifs de la donnée qui pouvaient alors être facturés plusieurs euros le mégaoctet.
Mais surtout, Bruxelles entend dynamiser la concurrence entre les opérateurs. À partir du premier juillet 2014, les utilisateurs pourront ainsi sélectionner l’opérateur de leur choix dès qu’ils seront à l’étranger tout en conservant leur numéro de téléphone. Un moyen d’inviter l’opérateur par défaut du client à améliorer son offre à l’international. La compétition s’intensifiera dès le premier juillet prochain avec l’ouverture aux réseaux internationaux pour les opérateurs de réseau virtuel (MVNO) nationaux.
Si l’initiative est une bonne nouvelle pour les consommateurs (qui n’en attendent certainement pas moins des tarifs unifiés autour de leur forfait local sur l’ensemble de l’Europe), elle l’est moins pour les opérateurs européens. Victimes de la baisse du trafic voix traditionnelle (le cœur de leurs revenus initialement), des tarifs mobiles et fixes, et de la concurrence des fournisseurs de services qui tirent parti de leurs infrastructures sans contrepartie, les opérateurs peinent à dégager de la valeur de leur réseau mobile et voient leurs marges baisser. Avec, au bout du compte, une absence de croissance, voire une baisse des revenus futurs selon les analystes.
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