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Bull et Spike Source : ‘L’Open Source sans partenaires? cela n’a pas de sens…’

Bull, comme les grands acteurs de l’informatique et des serveurs, ne peut passer à côté du phénomène Linux et de l’open source. Mais pour accompagner son évolution sur ce marché, Bull a adopté la démarche originale du modèle applicatif de SpikeSource.

Intégrateur mondial de solutions open source ‘business ready‘, cette société américaine édite des logiciels open source pour l’entreprise, qu’elle distribue, intègre, administre et supporte. Elle dispose en particulier d’un ensemble de tests et certifications qui permet de fournir une garantie sur les solutions open source qu’elle distribue, livrées avec Spike Net, un pack complet de mises à jour et de services de support.

« Bull évolue dans la majorité des aspects de l’open source, avec deux aspects majeurs et stratégiques, les serveurs (et hardware) et les services. L’open source accompagne ces orientations et nous devons supporter de plus en plus d’environnements open source, à l’exemple du CEA« , nous commente Bruno Pinna, directeur marketing groupe de Bull.

« Bull réinvente Bull pour le futur. L’open source apporte des développements de solutions de plus en plus complexes. Nous avons des partenariats, avec Red Hat, JBoss, etc., et nous participons à beaucoup de projets open source. Alors où est le problème ? »

« C’est l’intégration. Nous éprouvons de plus en plus les besoins d’intégration de l’open source. Nous savons ce que nous avons et ce que nous voulons être. Dans notre approche industrielle, nous pouvons faire ou acheter? »

« SpikeSource nous permet d’accélérer, en nous apportant plus que nous avons, et en nous proposant son moteur de validation, que nous avons testé. Ils nous permettent d’étendre la solution que nous proposons avec le même niveau de qualité que propose Bull. »

Pour autant, SpikeSource est une société américaine, dont tous les services sont logiquement proposés en anglais…

« Nous sommes une entreprise globale, Bull travaille en français et en anglais« . Kim Polese, présidente directrice générale de SpikeSource nous confirme de son côté sa volonté de répondre à cette question : « La localisation des services de SpikeSource est une priorité. »

Comment va s’organiser pour Bull l’appel aux services de SpikeSource ?

« Nous allons intégrer SpikeSource dans les solutions et lignes des serveurs Bull, sous la marque SpikeSource. Nous conservons notre démarche de distribution, et les offres proposées par SpikeSource seront validées sur notre plate-forme Novascale. »

« SpikeSource fournit la solution mais pas le premier niveau de support. Et Les processus open source sont différents. Il n’y a pas vraiment de roadmap sur l’open source par exemple. Basés sur la communauté, ils sont spécifiques. C’est là que nous avons un rôle à jouer. »

C’est un changement culturel pour Bull ?

« C’est en effet l’aboutissement un changement culturel pour Bull, qui a débuté il y a cinq ans avec l’initiative open source. Notre culture a déjà changé, et SpikeSource va l’accélérer. »

« Nous disposons d’un accès à tout le portefeuille de SpikeSource, sans limitation. Mais nous n’allons pas faire n’importe quoi. Nous n’adoptons que ce qui a du sens pour nos clients. Ils font (SpikeSource) quelque chose et ils le font très bien. Alors, pourquoi investir l’argent de Bull dans des développements internes ? Faire de l’open source sans partenaires, ça n’a pas de sens? »

SpikeSource, Bull vous permet de prendre pied en Europe ?

« Oui, et cet accord est très stratégique pour nous car nous ne vendons pas en direct, et il nous apporte de la crédibilité sur notre offre« , confirme Kim Polese.

« Nous n’avons pas fixé d’objectif pour le moment. L’open source est important pour Bull et nous espérons apporter de la valeur pour ses clients. Nous pouvons apporter les meilleurs projets, réduire les temps d’adaptation. Nous assurons la pré-intégration et nous disposons d’une plate-forme pour anticiper les évolutions du marché.«

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