Le milieu de la finance a su mesurer les avantages qu’il pouvait tirer des solutions open source. Le premier est bien évidemment une forte réduction des coûts, liée à l’abandon des serveurs SPARC et de Solaris au profit de machines x86 fonctionnant sous Linux.
Les grands fournisseurs de solutions Linux, comme Novell ou Red Hat, ont largement profité de cet engouement pour l’open source. C’est toutefois Red Hat qui a su le mieux tirer son épingle du jeu, en décrochant des contrats emblématiques, comme celui du Chicago Mercantile Exchange (la première place de marché au monde) et du Tokyo Stock Exchange (la seconde place boursière au monde).
Nos confrères de WorksWithU dévoilent aujourd’hui que Canonical souhaiterait lui aussi investir le marché financier avec sa distribution Linux Ubuntu. La compagnie présenterait ainsi son offre serveur lors du 2010 High Performance Computing Financial Markets, qui se déroulera à New York, le 19 avril prochain. Une bonne façon de rappeler à Wall Street que Canonical a aussi une carte à jouer dans le monde Linux professionnel.
WorksWithU rappelle par ailleurs qu’Equitec a décidé de troquer cent serveurs Windows contre trente machines fonctionnant avec l’Ubuntu. Le début d’une nouvelle aventure pour Canonical, même s’il n’y a pas de quoi inquiéter les géants du secteur, comme Red Hat.
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