Pour gérer vos consentements :

Cavium dévoile le plus puissant processeur serveur du marché

Cavium présente la seconde génération de ses processeurs ARM 64 bits dédiés au monde des serveurs. Les ThunderX de première génération pouvaient accueillir jusqu’à 48 cœurs cadencés à 2,5 GHz, pour un score SPECint_rate de 350 (proche de celui d’un Xeon E5-2640v4 à 10 cœurs/20 threads).

La nouvelle puce ThunderX2 propose un maximum de 56 cœurs ARM cadencés à 3 GHz en pointe (2,4 GHz à 2,8 GHz en fréquence de base). Le score SPECint_rate va mathématiquement au moins dépasser les 490. L’utilisation d’un cœur ARMv8.2 rénové devrait toutefois doubler, voire tripler les performances du ThunderX1, indique Cavium.

Avec un score SPECint_rate compris entre 700 et 1050 par puce (Cavium s’attend à un score d’au moins 820), le ThunderX2 fera jeu égal, ou dépassera le plus puissant des Xeon E5 v4 d’Intel, le Xeon E5-2699 v4 comprenant 22 cœurs (44 threads) à 2,2 GHz (3,6 GHz en pointe). Le champion d’Intel affiche en effet un score de 880 au benchmark SPECint_rate. Le X-Gene 3, avec ses 32 cœurs à 3 GHz et son score de 550, sera lui aussi dépassé.

Gros boost sur les accès mémoire

La partie mémoire de cette puce a été revue à la hausse, avec 6 contrôleurs mémoire capables de piloter de la DDR4 à 3200 MHz, soit un débit théorique de 153,6 Go/s, contre 78,9 Go/s précédemment. La quantité de mémoire cache est elle aussi doublée et atteint les 32 Mo. Une configuration comprenant deux puces ThunderX2 (soit un total de 112 cœurs ARM !) pourra piloter 3 To de RAM.

Pour soutenir cette montée en gamme, le ThunderX2 est gravé en 14 nm FinFET… tout comme les dernières puces d’Intel. Côté interfaces, Cavium évoque du PCI Express Gen3 16x, du Sata 3 et de l’Ethernet à 100 Gb/s. De multiples accélérateurs seront présents, pour la virtualisation, le stockage, le réseau et la sécurité.

CentOS, FreeBSD, Red Hat, SUSE et Ubuntu sont d’ores et déjà annoncés pour ce composant ARM extrême, qui sera compatible avec les standards SBBR (Server Base Boot Requirements) et SBSA (Server Base System Architecture).

À lire aussi :
Le X-Gene 3 au niveau des puces Intel Xeon ?
Réalité virtuelle et 10 nm débarquent chez ARM
Huawei prépare son offensive dans les serveurs ARM

Recent Posts

Le Réseau interministériel de l’État, sujet à dépendance

La Cour des comptes appelle à formaliser et à professionnaliser certains aspects du RIE, tout…

2 heures ago

Etalab en position de faiblesse au sein de la Dinum

La Cour des comptes attire l'attention sur le risque d'affaiblissement d'Etalab, privé, ces dernières années,…

4 heures ago

Une Dinum « balbutiante » sur l’open data et les logiciels libres

Missions historiques de la Dinum, l'ouverture des données publiques et la promotion des logiciels libres…

6 heures ago

Pour son premier LLM codeur ouvert, Mistral AI choisit une architecture alternative

Pour développer une version 7B de son modèle Codestral, Mistral AI n'a pas utilisé de…

1 jour ago

Microsoft x Inflection AI : l’autorité de la concurrence britannique lance son enquête

L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) britannique ouvre une enquête sur les conditions…

1 jour ago

Thomas Gourand, nouveau Directeur Général de Snowflake en France

Thomas Gourand est nommé Directeur Général pour la France. Il est chargé du développement de…

1 jour ago