Répondre à l’inadéquation entre offre et demande de compétences en cybersécurité, ouvrir l’enseignement à des profils diversifiés, faciliter l’insertion dans l’emploi avec le soutien d’entreprises… Patrice Chelim, un ancien responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) du groupe industriel européen Solvay, revient sur les motivations et les ambitions à l’origine de la création de la Cybersecurity Business School (CSB.School) à Lyon.
Silicon.fr – A quels profils d’étudiants s’adresse la Cybersecurity Business School ?
Les recrutements en cours visent trois typologies d’étudiants : des passionnés de cybersécurité, des diplômés de niveau Bac+2 à +5 désireux de se démarquer avec une formation complémentaire, et des professionnels en reconversion.
Comment se distingue l’offre par rapport à l’existant, notamment les formations délivrées par les écoles d’ingénieurs ?
Notre école se distingue par sa capacité à former des étudiants sur tous les axes de la cybersécurité, de la stratégie d’entreprise et de sa gouvernance jusqu’au choix de solutions de sécurité pertinentes, adaptées au contexte dans lequel évolue l’organisation concernée.
Il sera possible également de pratiquer dans un laboratoire de simulation grandeur réelle. Par ailleurs, nous sommes une des rares écoles à proposer un cursus complet en cybersécurité industrielle, bien souvent oubliée, malgré l’importance et la criticité des systèmes industriels.
Quel est le modèle économique de l’école ?
Les entreprises prennent en charge 100% des frais qui couvrent les certifications et la formation pratique, dans l’objectif d’attirer une plus grande variété de profils.
Aujourd’hui la cybersécurité fait face à une pénurie de talents : les ressources n’existent pas, il faut les former. C’est notre engagement commun avec nos partenaires.
Quels sont les objectifs pour la première promotion et les prochaines ?
Une centaine d’apprenants est attendue en septembre 2022.
Aussi, devant l’intérêt d’étudiants et la forte sollicitation d’entreprises, nous réfléchissons à l’opportunité d’une seconde rentrée en février 2023.
(crédit photo © CSB.School)
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