Au lendemain de l’annonce de sa nouvelle offre ‘Unified Computing Systems », qui marque indéniablement un tournant dans la stratégie de Cisco, de nouveaux éléments de réponse ont été apportés.
Il se confirme que la firme dirigée par John Chambers compte dévoiler ses batteries au fur et à mesure, pour ne pas dire « au compte gouttes ».
Ainsi, il n’y a pas encore d’indications de prix. Le p-dg s’est contenté d’assurer que cette « architecture » visant la modernisation des ‘datacenters’ pourrait apporter une réduction des investissements (‘capex’, capital expanditure) de -20% par rapport aux solutions conventionnelles, et une réduction jusqu’à -30% dans les coûts d’exploitation (« opex« ).
A Paris, Bruno Dutriaux, business development manager chez Cisco France,
nous a apporté quelques éclaircissements:
« Cisco était déjà présent dans le datacenter avec son architecture réseau,explique-t-il, et le constat était que la vague de virtualisation des serveurs a un impact très important. Or, beaucoup de promesses, comme celle d’une plus grande flexibilité, ne sont pas faciles à tenir. Il y a un impact sur l’exploitation, le management et sur les réseaux LAN et SAN. Pour Cisco, il y avait, là, l’opportunité d’apporter une réponse originale, avec une architecture originale« .
Est-ce une entrée en compétition frontale avec Dell, HP et IBM?
« Notre objectif n’est pas de prendre des parts de marché sur les serveurs. C’est une architecture unifiée, ouverte, où s’intègrent des serveurs, par centaines. Tous les serveurs doivent avoir accès à toutes les ressources réseaux du ‘datacenter’, LAN, SAN… avec toutes les connectivités possibles existantes: Giga-Ethernet, iSCSI, Fibre Channel, Fibre Channel over Ethernet… »
Concernant ces serveurs lames, Cisco affirme que l’on en saura plus dans quelque temps – suite, en déduit-on, aux annonces que doit faire Intel fin mars avec l’introduction des nouveaux processeurs Nehalem…
Ces serveurs sont-ils voués à fonctionner, en mode natif, uniquement sous VMware, donc exclusivement voués à des « machines virtuelles » ?
« En fait, ils sont totalement compatibles Windows et même si la virtualisation est un axe important d’utilisation, l’UCS peut fonctionner sans VMware« .
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