Red Hat et CCS Insight ont pris le pouls de l’adoption des conteneurs. 574 professionnels IT ont été interrogés dans la région Europe, Moyen-Orient, Afrique (EMEA).
Selon le rapport, la plupart des responsables IT utilisent la technologie pour adresser les complexités associées aux environnements hybrides cloud. IBM, maison mère de Red Hat, définit ainsi les conteneurs : ils sont « des unités exécutables de logiciel dans lesquelles le code d’application est empaqueté, avec ses bibliothèques et ses dépendances, de manière commune ». Le code peut ainsi être exécuté n’importe où, sur site ou dans le cloud.
Les entreprises utilisent les conteneurs en priorité pour :
1. Simplifier l’intégration ou la cohérence des systèmes internes (pour 43% des répondants)
2. Mettre à l’échelle automatiquement les solutions internes (35%)
3. Développer et livrer des produits commerciaux aux clients externes (32%)
4. Fournir des fonctionnalités réutilisables dans l’ensemble de l’organisation (31%)
Des obstacles persistent.
Sans grande surprise, parmi les profils impliqués directement dans la construction et le déploiement d’applications basées sur des conteneurs, 46% font des conteneurs leur priorité absolue. L’amélioration de la qualité, des performances et de la sécurité (43%), celle de l’intégration et du déploiement continus (32%) ou encore de la portabilité (29%) suivent.
Il existe donc un réel engouement dans les organisations pour l’utilisation de conteneurs. Toutefois, de nombreux projets sont encore dans leur phase exploratoire.
Les freins les plus souvent cités sont le manque de compétences et de formation en interne (40%), d’une part, les coûts de déploiement jugés trop élevés (34%), d’autre part.
Les difficultés associées à la prise en charge des applications basées sur des conteneurs (32%) et aux stratégies fournisseurs (29%) arrivent ensuite.
Selon une autre étude (Datadog), parmi les clients de la plateforme de monitoring qui utilisent des conteneurs, plus de 50% exploitent l’orchestrateur Kubernetes désormais.
Docker Swarm, la solution native Docker, est une alternative. Les principaux fournisseurs cloud du marché (AWS, Microsoft Azure, Google Cloud…) proposent aussi leurs propres solutions d’orchestration des conteneurs. Elles répondent essentiellement à des besoins d’automatisation de la gestion des cycles de vie de la technologie.
(crédit photo © ZinetroN – Adobe Stock)
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