Ne dites plus « clusters Anthos sur VMware » et « clusters Anthos sur solution bare metal » ? Dans l’absolu, ces deux marques n’ont pas disparu du portefeuille Google Cloud. Mais les voilà réunies sous la bannière « GDC Virtual ».
Derrière cet acronyme, il y a la stratégie de « cloud distribué » de Google. Celle que le groupe américain mène à l’appui d’une plate-forme qu’il a baptisée Anthos. Et qui, dans les grandes lignes, permet d’étendre son infrastructure au-delà de ses datacenters, sur un socle Kubernetes.
« Au-delà », c’est d’abord en périphérie. Pour couvrir ce territoire, il y a l’offre GDC Edge, concurrente d’Azure Stack et d’AWS Outposts. Elle est officiellement en phase commerciale depuis mars 2022. Google fournit et gère matériel (une appliance de référence, illustrée ci-dessous, et des configs au rack) et logiciel.
« Au-delà », c’est aussi on-prem. D’une part, avec GDC Hosted, orienté sur les workloads sensibles exécutés dans des environnements non connectés. Aux dernières nouvelles, son lancement en bêta doit intervenir d’ici à la fin de l’année ; avec, entre autres, OVHcloud dans la boucle pour la France. D’autre part, en mode « apportez vos propres serveurs » avec le fameux GDC Virtual… intégralement constitué de produits existants.
L’adoption de la marque GDC Virtual ne change pas les fonctionnalités des produits en question, insiste Google Cloud. D’un côté, donc, la possibilité d’exécuter des clusters Anthos (Kubernetes) sur VMware. Et de l’autre, de les exécuter sur du matériel nu. Avec, dans l’un et l’autre cas, des limites par rapport à une exécution dans le cloud de Google (indisponibilité du maillage de services géré, de l’autorisation binaire, de Prometheus/Grafana…).
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