Les fabricants de consommables alternatifs compatibles sont aujourd’hui dans le collimateur des fabricants d’imprimantes. La filiale américaine du fabricant français Armor doit faire face à une plainte d’Epson déposée devant une cour de justice de l’Oregon.
Plus que la marge sur les imprimantes elles-mêmes, les consommables représentent une manne financière pour les fabricants d’imprimantes. Les prix pratiqués sont jugés souvent exorbitants, et ont été mis en cause par la Commission de Bruxelles il y a plusieurs mois. Ces tarifs poussent de nombreux utilisateurs à se tourner vers des solutions alternatives. Celles-ci se présentent soit sous la forme de produits complets, cartouches d’encre ou de toner, comme le propose Armor, ou alors sous la forme de produits de recharge, qui permettent à l’utilisateur de conserver leurs cartouches et de les recharger manuellement. Armor, à côté de l’australien Cartridge World, est l’un de ces fabricants alternatifs les plus connus, et même reconnus. Pour les entreprises, ses produits distribués sous sa marque représentent une alternative sérieuse, beaucoup plus que les produits en marques blanches ou distribués sous des marques méconnues. Epson, division du groupe japonais Seiko, accuse Armor de violation de 12 brevets technologiques, faisant référence à une trentaine de modèles de cartouches compatibles commercialisées par le fabricant français. L’issue de ce procès, qui selon Armor ne concernerait que sa filiale américaine, est incertaine. Sur les deux procédures engagées jusqu’à présent par HP et Lexmark, la justice américaine n’a rendu son jugement que dans cette dernière affaire, et Lexmark a perdu son procès.
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