Le cloud public, mal adapté pour identifier les responsables de ressources ? LinkedIn l’affirme, en pointant notamment les limites de conservation des journaux d’activité.
L’entreprise a en tout cas décidé de développer son propre système. Une démarche inscrite dans un projet plus large : la création d’un outil FinOps. Son nom : Costwiz. Son périmètre d’action : Azure (LinkedIn est filiale de Microsoft…).
Costwiz s’appuie sur les recommandations que fournit le service Azure Advisor. Il automatise les procédures d’alerte et met en œuvre un mécanisme d’élévation progressive des tickets.
L’outil repose essentiellement sur Azure. Il exploite par exemple, pour la partie ETL, les briques Azure Data Factory et Azure Databricks. LinkedIn l’a connecté à ses outils de provisionnement de ressources, de sorte que ses ingénieurs peuvent incorporer les recommandations dans les dépôts IaC.
Au début de la chaîne, les responsables d’organisations doivent assigner ces recommandations aux ingénieurs. Si ces derniers ne l’appliquent pas passé un certain délai, leur équipe est mise dans la boucle. L’alerte remonte ensuite jusqu’à un niveau de hiérarchie défini, le moteur gardant trace de toutes ses décisions.
LinkedIn a associé à Costwiz un système d’optimisation des coûts sur ses environnements de bac à sable. Avec lui, toutes les ressources ont une durée de vie – par défaut de deux semaines. Les dates d’expiration sont intégrées sous forme de tags, au niveau des groupes de ressources. Régulièrement notifiés de l’échéance, les utilisateurs peuvent la reporter si nécessaire.
À fin juillet, Costwiz avait fourni des recommandations pour 12 000 ressources. LinkedIn en a récupéré environ un tiers. Dont la majorité de ses scalesets (groupes de VM identiques). Le coût de ses abonnements Azure « bac à sable » est passé à 5 % des dépenses globales. Il était monté jusqu’à 45 % avant le déploiement de Costwiz.
Illustration principale © Alexey Novikov – Adobe Stock
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