2.500.000 Américains utilisent au quotidien leur Blackberry. Dans les entreprises, dans les administrations, et jusque dans l’entourage du président Bush, le téléphone portable qui reçoit et émet des e-mails a su se rendre indispensable.
Et pourtant, une épée de Damoclès est pendue au-dessus de ses utilisateurs. En rejetant la demande de suspension du procès intenté par la société américaine TNP contre Research in Motion, le fabricant du Blackberry (lire nos articles), la Cour suprême a alimenté une situation de crise sans précédent. En effet, les utilisateurs du Blackberry sont aujourd’hui considérés comme des accrocs au ‘crackberry‘. C’est-à-dire que le téléphone mobile est aujourd’hui devenu un instrument indispensable pour leurs utilisateurs, au point, nous révèle l’AFP, que la Maison-Blanche l’assimile à une drogue à l’accoutumance immédiate, d’où son nouveau surnom proche du ‘crack’. Après l’univers professionnel, en se glissant dans la vie privée des utilisateurs, le Blackberry se fait intrusif et son usage compulsif. Difficile dans ces conditions, face au consensus qui s’élève pour l’utilisation du Blackberry, d’imaginer qu’à la fin février la justice américaine décide d’interdire la vente de l’appareil et la diffusion des services qui lui sont associés. On imagine au contraire que dans l’entourage de la Maison-Blanche on va s’efforcer d’inciter les protagonistes à trouver un accord afin de maintenir une continuité de service et de distribution du Blackberry. Le procès engagé par TNP contre Research in Motion pourrait y trouver alors une issue qui semblait échapper au fabricant canadien?
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