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Cray et Nvidia présentent le Titan, un supercalculateur de 20 pétaflops

Le laboratoire national américain d’Oak Ridge (Tennessee) ouvre aujourd’hui les portes d’un vaste supercalculateur, dont la puissance devrait dépasser les 20 pétaflops (en pointe), en faisant ainsi une des machines les plus véloce de la planète.

Le Titan est dix fois plus rapide que son prédécesseur, le Jaguar. Une belle vitrine pour le GPU Computing, dont NVIDIA s’est fait une spécialité.

« Vous ne pouvez tout simplement pas obtenir de tels niveaux de performance, de puissance et de rapport coût-efficacité avec des architectures conventionnelles à base de CPU. L’informatique accélérée est l’approche la plus adaptée et la plus réaliste pour parvenir à des niveaux de performance exaflopique dans la décennie à venir », s’enthousiasme Steve Scott, directeur technologique de la division calcul sur GPU chez NVIDIA.

90 % des calculs pris en charge par les GPU

Ce cluster regroupe 18.688 cartes GPU Tesla K20. Ces dernières sont données comme présentant un rapport performance sur watt trois fois supérieur à précédemment et sont équipées de 6 Go de mémoire vive. Elles fournissent 90 % de la puissance de calcul de la machine. Un test grandeur réelle pour les nouveaux GPU de NVIDIA.

Chaque carte prend place dans un nœud de calcul Cray XK7 comprenant un processeur AMD Opteron 6274 à 16 cœurs cadencé à 2,2 GHz, et 32 Go de mémoire vive. Notez qu’un serveur de calcul XK7 comprend deux de ces ensembles.

Le tout se veut très dense : Cray spécifie que 48 serveurs de calcul (soit 96 nœuds de calcul) peuvent prendre place dans une armoire standard. Comptez donc 195 armoires au minimum pour la seule partie calcul du cluster. Le Titan s’en sort avec les honneurs, en affichant un total de ‘seulement’ 200 armoires.

Les GPU NVIDIA contre l’embarqué d’IBM

Le Titan du laboratoire national américain d’Oak Ridge vient concurrencer directement un autre supercalculateur américain, le Sequoia du laboratoire national américain de Livermore (Californie).

Les deux présentent une capacité de calcul peu ou prou identique. Toutefois, le Sequoia est un BlueGene/Q d’IBM, qui utilise, pour proposer un rapport performance par watt tenable, des puces PowerPC directement dérivées de celles employées dans le monde de l’électronique embarquée.

Concernant la consommation électrique, le Sequoia est donné pour 7,9 mégawatts. Nous n’avons pas de détails précis, mais celle du Titan devrait descendre en dessous des 7,8 mégawatts selon nos calculs (le Titan est au moins 5 fois plus efficace que le Jaguar à puissance équivalente). Des valeurs plus faibles, de l’ordre de 6 mégawatts, ont été évoquées.

Quoi qu’il en soit, les deux machines demeurent au coude à coude. Reste à savoir laquelle remportera la place de numéro un au TOP500 des ordinateurs les plus rapides de la planète.

Crédit photo : © Oak Ridge National Laboratory


Voir aussi
Le supercalculateur américain Titan, en images (galerie photo)
Mise en place du supercalculateur américain Titan (vidéo)

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