On en sait davantage sur l’incident informatique qui a bousculé, mercredi 11 janvier, le trafic aérien aux États-Unis. Le « message aux navigants aériens » a-t-il été brouillé ?
Un système majeur (NOTAM ou notice to air missions) pour le personnel des opérations aériennes a été impacté. Or, celui-ci fournit normalement aux pilotes et aux équipages des informations et alertes sur l’évolution de la situation dans les aéroports et l’espace aérien.
En outre, ces avis peuvent être émis pour communiquer « l’état anormal et en temps réel » de changements dans l’espace aérien américain, a relevé The Register.
Pour maintenir la sécurité du trafic et relancer la machine, la Federal Aviation Administration (FAA), autorité chargée de l’aviation civile aux États-Unis, a donc décidé de suspendre temporairement le décollage de tous les vols intérieurs.
La suspension a duré plus d’une heure et demie mercredi matin, avant une reprise très progressive du trafic. Au total, selon la plateforme de suivi de vols FlightAware, ce sont plus de 1 300 vols qui auraient été annulés et plus de 9 700 retardés.
« Notre enquête préliminaire a relié la panne à un fichier de base de données endommagé », a indiqué en milieu de semaine sur Twitter la Federal Aviation Administration. « A ce stade, il n’y a pas de preuve d’une cyberattaque », a ajouté l’agence.
L’administration Biden, de son côté, a annoncé l’ouverture d’une investigation étendue sur les causes de l’incident informatique.
Il s’agit de la dernière fausse note en date d’une longue liste pour le secteur aérien.
Et le coût n’est négligeable ni pour les clients, ni pour les transporteurs. En témoignent les récents déboires de Southwest Airlines.
La compagnie aérienne américaine a annulé plus de 16 700 vols fin décembre 2022. La tempête « historique » sur une partie des États-Unis a cloué ses avions au sol et saturé ses systèmes opérationnels. Résultat, autant de vols ont été annulés par Southwest Airlines en une dizaine de jours qu’au cours des 10 mois précédents, a souligné le New York Times.
Le fiasco coûterait au moins 725 millions de dollars au transporteur.
(crédit photo © Shutterstock)
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