La guerre se profile au sommet d’Altran Technologies. Son P-dg, Yves de Chaisemartin a assigné vendredi 13 mai, en tant qu’actionnaire, le fonds d’investissement Apax devant le tribunal de commerce de Paris. Le dirigeant reproche à l’investisseur (qui détient 19,2 % du capital et 31,2 % des droits de vote via Altrafin Participations) un droit de vote double illicite.
« La loi sur la cession des droits de vote et sur les droits de vote double a été contournée par Apax, déclarait l’avocat du dirigeant, maître Versini-Campinchi, au Journal du dimanche. Nous demandons qu’il ne puisse pas les exercer lors de la prochaine assemblée générale. »
Si l’avocat et son client obtiennent gain de cause, Apax devra probablement revoir sa stratégie. Tout démentant en évoquant l’arrivée de deux nouveaux administrateurs, Apax souhaite en effet renouveler le siège du P-dg au profit de Philippe Salle, ancien dirigeant de Geoservice et Vedior, à l’occasion de la prochaine assemblée générale de la société de conseils IT prévue le 10 juin prochain.
En poste depuis 2006, Yves de Chaisemartin refuse d’autant plus cette volonté de l’actionnariat qu’Altran a terminé l’année positivement. La volte-face de l’actuel dirigeant a néanmoins reçu un accueil mitigé. Le groupe perdait 0,74 euro par titre (à 5,24 euros) lundi soir.
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