Alors que le premier Dell Technology Camp – une journée où le constructeur expose ses technologies les plus récentes et ses innovations aux journalistes IT européens – s’est tenu à Amsterdam en février dernier (lire « Dell Technology Camp 2013 : À l’heure du software »), c’est à Paris que s’est tenu cette seconde édition, à une période finalement très opportune puisqu’elle intervient quelques jours après que le groupe est redevenu une entreprise privée.
Et pour démontrer l’importance de ce timing, quoi de plus prestigieux que la présence enthousiaste de Michael Dell, CEO et fondateur du groupe qui porte son nom, et qu’il a présenté comme « de nouveau une entreprise familiale ». Un Pdg apparemment soulagé de ne plus avoir à supporter le diktat de la publication trimestrielle des résultats
Certes, le discours du patron a oscillé entre le technologique, et un rappel du partenariat fort qui lie le groupe à Intel ; les partenariats, et un accord conclu avec Oracle pour affronter HP et IBM ; et le commercial, avec l’annonce du renforcement de la verticalisation des offres via une segmentation plus fine des marchés et des partenaires. Mais de toute évidence, Michael Dell est là principalement pour rassurer les marchés et clients européens…
Une fois la ‘bonne’ surprise passée – voici plusieurs années que nous n’avons vu officiellement Michael Dell en représentation – le CEO a donné un message fort, qui distingue clairement Dell par rapport à ses principaux concurrents IBM et HP : pas question d’abandonner le PC ! Face aux hésitations qui ont fait quelque peu vaciller HP il y a quelques mois (cession ou non de la division PC ?), et à la cession tout autant stratégique que médiatique de la division PC d’IBM à Lenovo au début du siècle, Michael Dell entend maintenir le cap sur des produits qui ont fait sa fortune, et un outil industriel bien rôdé qui favorise la production personnalisée et à la demande.
Cette confirmation se retrouve dans certains ateliers auxquels nous avons participé. Qu’il s’agisse du design des PC, portables, tablettes et accessoires qui figurent au catalogue ou de l’intégration des postes de travail dans la stratégie de bout en bout du groupe (marquée par l’acquisition récente de Wyse), ce que les équipes du constructeur appellent des ‘devices’ en référence à l’incontournable connectivité ont plus que jamais leur place chez le constructeur dont la cible principale reste l’entreprise.
Autre axe important du discours de Michael Dell, le logiciel. Il y voit un relais de croissance, qui donnera au groupe la capacité de doubler ses revenus. Au programme, le catalogue logiciel déjà bien rempli à coup d’acquisitions, avec deux focus, l’administration et la sécurité. Pas question non plus d’en rester là… Michael Dell entend pousser des solutions autour de la Business Intelligence, du Big Data Hadoop, des bases de données avec Oracle et MongoDB, de l’open source avec en particulier le cloud OpenStack.
Autre focus fort du groupe, SAP. Comme pour Oracle, le constructeur fournit également nombre d’infrastructures pour accueillir les solutions de l’éditeur allemand. Et, bien évidemment, Dell y va de sa solution destinée au support du In-Memory SAP HANA, avec l’annonce d’un serveur PowerEdge quadri sockets pouvant embarquer jusqu’à 6 To de mémoire.
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