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Délocalisation des ‘hot-lines’: SFR ne veut pas porter le chapeau

L’externalisation des centres d’appel prend de la vitesse. Le Maghreb, qui a la chance d’être francophone, pourrait devenir un Eldorado pour des entreprises françaises. Les exemples se multiplient mettant sur le carreau des centaines de salariés qui travaillaient jusqu’ici en France.

Surtout ces délocalisations véhiculent une image très négative. Et SFR est en train d’en subir les conséquences. Rappel des faits. Il y a quelques semaines, les syndicats de l’entreprise B2S-Timing avertissent que leur entreprise est sur le point de supprimer 210 postes sur 348 afin de délocaliser au Maroc. B2S est un fournisseur de SFR pour son service client, notamment celui qui aide les abonnés la nuit et le dimanche. Très vite, SFR est accusé de participer directement à ces destructions d’emplois. Mais l’opérateur ne veut pas porter le chapeau. Dans un communiqué sobrement intitulé « Mise au Point », la filiale de Vivendi souligne que « sur l’ensemble des activités de services clients de SFR, la moitié est gérée en France au sein de ses propres centres d’appels ». « L’autre moitié est gérée par des prestataires indépendants, dont plus de 80% de leur activité pour SFR est traitée en France. B2S-Timing est l’un de ces prestataires avec lequel les relations contractuelles n’ont en rien été rompues et se poursuivent. B2S-Timing n’a pas souhaité poursuivre ses prestations relatives aux appels de nuit et le dimanche. En revanche, elle conserve le reste de ses activités avec SFR ». Et de poursuivre. « Il est tout à fait erroné de vouloir imputer à SFR la responsabilité de l’évolution de l’organisation actuellement en cours chez B2S-Timing. Cette évolution relève exclusivement de la responsabilité de la direction de ce groupe ». Pour la direction de SFR, l’évolution de l’organisation de B2S-Timing est propre à cette société et n’est en aucun cas liée à la politique de l’opérateur de téléphonie mobile. Bref, SFR fait tout pour se dissocier de l’image d’une entreprise qui délocalise en soulignant que la très grande partie de ses services clients travaillent en France. Mais pour combien de temps encore?

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