CMOS, supraconducteurs, circuits photoniques ou ions pilotés par laser ? La promesse de Deltaflow.OS est de prendre en charge les quatre technologies.
L’entreprise Riverlane – issue de l’université de Cambridge – pilote ce projet de « système d’exploitation quantique ». Arm, Hitachi Europe et le Laboratoire national de physique de Londres y sont associés dans le cadre d’un consortium que subventionne le gouvernement britannique. Des start-up sont également dans la boucle : Duality Quantum Photonics, Oxford Ionics, Oxford Quantum Circuits, SeeQC et Universal Quantum.
Deltaflow.OS repose sur une implémentation à plus bas niveau que les solutions actuelles. Il donne en l’occurrence un accès direct aux éléments de la pile hardware (CPU, FPGA, qubits). Les applications de chimie quantique (principal domaine d’activité de Riverlane) pourront ainsi, nous annonce-t-on, s’exécuter « 30 fois plus rapidement » qu’à l’heure actuelle sur des ordinateurs disponibles « à court terme ». Le facteur d’accélération serait même de 1 000 pour la correction d’erreurs.
Deltaflow.OS dispose de son propre langage : Deltalanguage. C’est lui qui assure l’exécution standardisée des opérations à travers les ressources de calcul sur les différentes plates-formes quantiques. Il s’assortit d’un runtime et d’émulateurs, les partenaires hardware travaillant quant à eux à la conception de firmwares.
Annoncé en mai, le projet vient de franchi un cap. Il a permis de réaliser avec succès une expérimentation sur les oscillations de Rabi (l’équivalent du « Hello World » en informatique classique. Les tests se sont déroulés à l’université d’Oxford, sur une machine à ions pilotés par laser.
Objectif à terme : installer Deltaflow.OS sur tous les ordinateurs quantiques au Royaume-Uni.
Photo d’illustration (processeur 16 qubits) © IBM Research via visualhunt.com / CC BY-ND
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