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Des cellules photovoltaïques 29 % plus efficaces

Des scientifiques de l’université de Cambridge ont publié un article dans la revue NanoLetters où ils indiquent avoir mis au point une nouvelle cellule solaire capable de convertir 44 % de l’énergie solaire en électricité, là où les cellules photovoltaïques classiques constituées de semiconducteurs, généralement de silicium, assurent une conversion de 34 %. Cela constitue une amélioration de 29,4 % de l’efficacité de conversion.

Encore 2 à 3 ans avant une commercialisation

Les scientifiques s’empressent toutefois d’ajouter qu’il faudra de deux à trois ans de recherche supplémentaires pour améliorer l’efficacité et la stabilité de ces nouvelles cellules (car les polymères semiconducteurs ont tendance à se dégrader lors de leur exposition au soleil). Toutefois, la société Eight19 travaille d’ores et déjà avec les chercheurs et s’occupera de la production des cellules si elles s’avèrent viables économiquement. « Ces cellules hybrides sont les premières dans leur genre ; il est donc difficile d’estimer quand elles seront commercialisées, » indique toutefois Bruno Ehrler, auteur principal de la recherche.

Vers des cellules photovoltaïques imprimables

Le procédé de cellules photovoltaïques hybrides non basé sur un semiconducteur n’est pas nouveau puisque les premières cellules de ce genre ont été développées en 1996. Mais ce nouveau type de cellule réussit la gageure d’arracher deux électrons de la matière pour chaque photon incident alors que le taux de conversion est d’un pour un avec les cellules classiques. De surcroît, la cellule reste efficace avec les très énergétiques photons bleus.

Des matériaux organiques, des polymères semiconducteurs, sont employés en lieu et place des semi-conducteurs (silicium principalement). Mais la physique entrainant l’effet photovoltaïque dans ces matériaux est beaucoup plus complexe à appréhender que dans les semiconducteurs à base de minéraux.

Ces recherches pourraient faire passer ces cellules photovoltaïques du stade expérimental au stade commercial à l’horizon 2015. À termes, il permettrait ainsi d’obtenir des panneaux solaires bon marché. « Puisque nos matériaux peuvent être dissous et imprimés, nous prévoyons que le coût d’un panneau solaire sera beaucoup plus faible qu’avec des cellules solaires classiques employant du silicium, » indiquent ainsi les chercheurs.

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