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Pourquoi la dette technique n’est pas (toujours) un problème

La dette technique, c’est mal ? Les entreprises consacrent en moyenne 40% de leur budget informatique à la maintenance et à la mise à jour de logiciels existants et systèmes hérités (legacy). C’est ce qu’indique un rapport de Forrester commandé par l’éditeur logiciel Unqork.

Révisions, mises à jour, correctifs, documentation associée… La dette technique, expression popularisée par l’informaticien américain Ward Cunningham, est une somme d’opérations dont la mise en oeuvre est différée. Cette dette est le plus souvent contractée pour accélérer le développement et le déploiement en production de projets logiciels.

La révision stricte de la qualité du code source étant remise à plus tard.

Le low code au secours de la dette technique ?

La dette technique est donc inévitable dans le développement logiciel.

Mais elle peut être contrôlée.

Plus tôt la dette technique est remboursée par une réécriture d’un code exempt de défauts critiques, plus elle est maîtrisée. A défaut, le projet logiciel devra être colmaté plus tard, ce qui augmente le risque de vulnérabilité sur l’ensemble du cycle développement du logiciel.

Selon une autre étude (Stepsize), les ingénieurs logiciels consacrent en moyenne six heures par semaine au traitement de la dette technique.

Comment mieux faire ?

Pour reduire les coûts et les délais consacrés à la dette technique, près de la moitié des répondants utilisent une combinaison d’outils low code et de programmation classique et manuelle. La réduction du recours à la programmation manuelle personnalisée pousse 3 répondants sur 5 à adopter des solutions low code, relève Forrester.

En revanche, ajoute la société de conseil, 42% s’appuient toujours exclusivement sur du code personnalisé. Par aileurs, la plupart des organisations n’ont pas encore opté pour une architecture « codeless ». Toutefois, 70% prévoient de le faire à l’avenir.

L’ambition est de prioriser et d’impliquer davantage les utilisateurs non techniques.

*Forrester a mené une enquête en ligne de mai à juin 2022 auprès de 312 décideurs en charge du développement et de livraison d’applications. Ils sont basés en Amérique du Nord, en Europe et dans la région Asie-Pacifique.

(crédit photo via Pexels)

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