Mieux appréhender les choix de professionnels du développement informatique c’est l’ambition du rapport « State of Developer Ecosystem 2021 » publié par JetBrains.
31 743 développeurs et ingénieurs logiciels, parmi lesquels moins de 10% de femmes, ont participé à l’étude internationale promue par l’éditeur tchèque d’outils de développement.
Voici quelques-uns des principaux résultats mis en exergue dans le rapport :
Python (projets web, visualisation de données, apprentissage machine) fait partie des langages de programmation à la croissance la plus rapide. Il est utilisé par 52% du panel en 2021, soit une hausse de 20 points par rapport à 2017.
Kotlin (programmation orientée objet), SQL (pour les bases de données), TypeScript (sur-ensemble strict de JavaScript maintenu par Microsoft pour le développement web) et Go (le langage de programmation back-end créé par Google) montent également en puissance.
Mais un autre langage l’emporte : JavaScript. Ce langage de script des projets web et cloud reste le plus largement utilisé par la communauté de développeurs, globalement (69%) et en tant que langage principal (39%). Python (52% généralement, 29% en tant que premier langage) et Java (49% globalement, 32% comme langage de référence) arrivent ensuite.
En revanche, la popularité de Ruby, Objective-C et Scala a baissé ces dernières années.
Les développeurs peuvent utiliser différents postes de travail et systèmes d’exploitation. Windows reste le plus souvent mentionné (61%). Linux (47%) et macOS (44%) suivent. 1% des répondants citent d’autres OS pour accéder à leur environnement de développement.
Notons que 65% des utilisateurs de Windows ne s’appuient pas sur Windows Subsystem for Linux (WSL). Ce sous-système fournit une couche de compatibilité permettant d’exécuter nativement des exécutables binaires Linux sur Windows 10.
Front-end ou back-end ? Les développeurs expriment des préférences. Le développement web back-end est le plus souvent cité (71%). Les développements web front-end (58%), desktop (32%), mobile (30%), serveur/infrastructure (26%) et cloud (17%) suivent.
Le rapport précise, enfin, que 6 développeurs sur 10 sont employés à temps plein. Leur rémunération nette annuelle médiane, hors primes, atteint 102 000 $ aux États-Unis, 54 000 $ au Royaume-Uni, 33 000 $ en Allemagne et 27 000 $ (soit 23 K€) en France.
(crédit photo © Shutterstock)
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