La mise en œuvre du plan de développement stratégique de Devoteam pèse sur les résultats annuels du groupe.
Sur 2012, le spécialiste du conseil en infrastructures réseaux et systèmes a enregistré une perte nette de 2,8 millions d’euros (charge d’impôt de 3,3 millions d’euros incluse), contre un bénéfice de 14,8 millions d’euros un an plus tôt.
À 515,1 millions d’euros, le chiffre d’affaires 2012 de Devoteam a reculé de 2,5 % à taux de change et périmètre courants et de 4,1 % à taux et périmètre constants.
La marge d’exploitation a perdu 37 % à 18,3 millions d’euros (3,5 % du CA). Quant au résultat opérationnel de la société française, il plafonne à 1 million d’euros (0,2 % du CA), soit une chute de 96 % par rapport à l’exercice fiscal précédent. Il inclut 15,7 millions d’euros de résultat non courant ainsi qu’une dépréciation nette des incorporels de 1,1 million d’euros.
Influencées par des charges exceptionnelles (6,3 millions d’euros pour le plan « Eagle » présenté en juillet dernier et 7,9 millions d’euros pour la restructuration), ces piètres performances se ressentent sur la trésorerie du groupe. Elle s’établit à 9,7 millions d’euros au 31 décembre 2012, contre 40,7 millions d’euros un an plus tôt.
Dans ce contexte, le directoire proposera à la prochaine assemblée générale du groupe, qui poursuivra sa politique de rachat d’actions, de passer le dividende à 10 cents par action au titre de l’exercice 2012.
Bien que Devoteam n’ait pas précisé d’objectifs pour l’année en cours, Stanislas de Bentzmann, coprésident du directoire, a indiqué que le groupe ambitionne de ramener sa « marge opérationnelle au niveau de celle des meilleurs acteurs du secteur ». Avant d’ajouter que « cette phase de déploiement se poursuivra en 2013 et 2014 ».
Mercredi, au lendemain de l’annonce des résultats, l’action Devoteam reculait de 2,60 % à 10,13 euros peu avant 14h30.
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