Mis sous pression par la concurrence, Qualcomm doit se serrer la ceinture pour rester à flot. La société confirme ainsi qu’elle va réduire ses coûts de 1,4 milliard de dollars, ce qui passera par un plan de réduction d’effectifs de 15 % (et non de 10 %, comme évoqué initialement).
Qualcomm pourrait également choisir de scinder ses activités en deux, avec d’un côté l’exploitation de son portefeuille de brevets, et de l’autre l’activité de concepteur de composants mobiles. La décision sur ce point devrait être prise d’ici la fin de l’année.
Tout ceci fait suite à la présentation de résultats trimestriels peu glorieux : chiffre d’affaires en baisse sur un an de 14 %, à 5,8 milliards de dollars, et un bénéfice net qui plonge de 47 %, à 1,2 milliard dollars. La société doit faire face à une concurrence croissante, mais également au départ de certains de ses clients, qui ‘internalisent’ la conception et production de puces ARM.
C’est une mauvaise affaire pour toute l’industrie mobile. Les smartphones BlackBerry OS, Firefox OS et Windows Phone sont en effet tous aujourd’hui sur base Qualcomm. Et pour cause, puisque les ingénieurs de Qualcomm proposent un large support des OS alternatifs, alors même que la concurrence se limite – pour des raisons de rentabilité – au seul support d’Android.
La société propose également ses propres cœurs ARM, indépendants des offres Cortex-A utilisées par la majorité du marché. Deux spécificités qui pourraient souffrir de cette réduction annoncée des effectifs.
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