Prière de ne plus tenir compte de la dernière feuille de route de TECH.GOUV. On ne nous le présente pas ainsi, mais c’est ce qu’implique l’annonce du lancement du « catalogue GouvTech ».
Le calendrier prospectif de l’action dans laquelle s’inscrit ce catalogue s’étend désormais jusqu’à 2022. À cet horizon, le Gouvernement compte mettre en place un « processus de labellisation par un tiers ». Démarche qui devrait parachever le cœur de la mission « LABEL » de Tech.Gouv.
Cette dernière porte un double objectif. D’un côté, faciliter l’identification de solutions « de qualité » à l’usage des administrations. Comprendre : qui fournissent des garanties en matière de protection des données, de réversibilité, de conformité aux grandes principes du numérique public, etc. De l’autre, favoriser leur mutualisation. Et engendrer, dans ce cadre, des économies de l’ordre de 10 millions d’euros.
La première version du catalogue, publiée ce 17 mai, regroupe 204 solutions. En l’état, la liste est le fruit d’un simple appel au référencement. Les descriptifs des produits sont signés des fournisseurs.
Il faudra attendre cet automne pour voir arriver une procédure d’autoévaluation qui reposera sur « près de 70 critères », nous annonce-t-on. La labellisation doit quant à elle faire l’objet d’une consultation avec les industriels du numérique. Il est prévu de lui assortir une offre de services qui devra permettre aux administrations d’approfondir le sourcing sur des besoins particuliers.
LABEL est la dernière des huit missions de TECH.GOUV à s’être lancée. Avec du retard à l’allumage. « Les demandes, très nombreuses durant la crise, de disposer de recommandations sur les solutions numériques […], auraient grandement bénéficié de ce catalogue », a admis le Gouvernement dans son dernier point d’étape, effectué en juillet 2020.
Illustration principale © Kartinkin77 – Shutterstock
Pour développer une version 7B de son modèle Codestral, Mistral AI n'a pas utilisé de…
L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) britannique ouvre une enquête sur les conditions…
Thomas Gourand est nommé Directeur Général pour la France. Il est chargé du développement de…
Pour dissuader le CISPE d'un accord avec Microsoft, Google aurait mis près de 500 M€…
Pour réduire la taille des mises à jour de Windows, Microsoft va mettre en place…
De l'organisation administrative à la construction budgétaire, la Cour des comptes pointe le fonctionnement complexe…