Vivendi ne cache pas son intérêt pour détenir l’intégralité du capital de SFR (dont il gère 56 %). Mais pas à n’importe quel prix, estime ITespresso.fr.
Et pour cause! Au-delà de l’intérêt économique immédiat visant à obtenir les meilleures conditions d’une transaction, le groupe français rencontrerait des difficultés pour racheter les 44 % détenus par l’opérateur britannique Vodafone. Le point de discorde serait le prix final, considère Reuters.
« Vodafone est assez gourmand. Il demande un prix proche de 8,5 milliards d’euros, ce que Vivendi ne paiera jamais », estime une source anonyme proche du dossier. Ce que tend à confirmer le Financial Times qui estime que Vivendi n’est pas disposé à débourser plus de 7 milliards d’euros.
Lors de la récente présentation des résultats financiers 2010 de Vivendi, Jean-Bernard Lévy, président du directoire du groupe, affichait sa volonté de parvenir à un accord avec Vodafone. « Cela permettrait un simplification des structures de Vivendi et une plus grande flexibilité. Aujourd’hui, le pacte qui lie Vivendi à Vodafone dans SFR encadre la liberté commerciale de Vivendi et interdit à SFR tout développement à l’international. »
Vodafone et Vivendi ne font aucun commentaire sur le sujet. SFR affiche 21,3 millions de clients mobiles (dont 16 millions d’abonnés) et 4,8 millions dans l’Internet haut débit selon les résultats publiés par le Vivendi.
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