« Imbroglio sur la fermeture d’un produit ». Ainsi nous sommes-nous fait l’écho, ce 16 mars, de l’agitation que Docker avait suscitée dans la communauté open source.
Le produit en question, c’est l’offre Free Team. Déjà sortie du catalogue, mais toujours accessible à qui s’y était abonné lorsqu’elle était disponible.
La communication initiale pouvait laisser entendre que Docker allait supprimer toute organisation comptant au moins une de ces « équipes gratuites ». Et leurs images avec, qu’elles soient publiques ou privées.
À mesure que l’inquiétude s’est répandue, Docker a précisé ses propos. Par exemple, en affirmant que la démarche ne concernait ni les développeurs des images officielles, ni les membres du programme Verified Publisher. Ou en s’engageant à ne pas libérer les namespaces des organisations supprimées, afin d’éviter leur squat à des fins malveillantes.
Dans la soirée, un pardon est finalement tombé. Assorti de précisions supplémentaires. Dont une importante sous l’angle des projets open source : nous ne toucherons pas à vos images publiques, même après la date butoir du 13 avril.
Docker continue d’inviter ces projets à postuler pour intégrer le programme qu’il leur dédie. L’éditeur n’ignore pas la réputation de rigidité dudit programme. Aussi (ré)affirme-t-il avoir assoupli les règles d’admission.
Pour qui ne souhaiterait pas passer sur une version payante, mais pas non plus abandonner Docker Hub, la principale solution évoquée consiste à créer un compte personnel et à y répliquer les images et leurs tags. Docker a saisi la balle au bond en promettant de prendre le processus en charge moyennant soumission d’un ticket de support.
L’offre Free Team était « mal ciblée », ajoute l’entreprise américaine. « En particulier parce qu’elle ne servait pas aussi bien l’open source que notre programme dédié »…
À lire en complément, notre article « Docker : l’étau se resserre sur l’usage gratuit ». Il y est question de la transition qui, dans la même logique d’économies, eut lieu à l’été 2021 sur Docker Desktop. Les organisations utilisatrices allaient devoir mettre la main à la poche si elles dépassaient les 250 salariés et/ou les 10 M€ de CA.
Photo d’illustration © LuckyStep – Adobe Stock
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