Depuis avril 2011, toujours chez Toyota, un projet de 12 millions de dollars est en cours avec Microsoft, pour équiper les véhicules de la marque japonaise avec des services cloud et les transformer en véritables « smart cars ».
Les gigaoctets de données que chaque voiture va produire, leur stockage et leur traitement seront pris en charge par Microsoft avec sa plateforme hébergée Windows Azure. Un exemple de la puissance du cloud computing, selon Julien Lesaicherre, responsable de la plateforme chez Microsoft France, qui montre aussi le lien intime qui existe entre le Cloud et l’Internet des Objets.
Concurrent allemand de Microsoft, SAP a présenté lors du CeBIT 2011 un projet qu’il a mené en collaboration avec le Nomura Research Institute pour une compagnie de Taxis tokyoïte. Le NRI enregistre en temps réel les données de circulation grâce au GPS des 12.000 taxis affiliés, données auxquelles s’ajoutent des informations issues d’une application spécifique développée pour les smartphones. L’institut les agrège – toujours en temps réel – et fait des projections sur le trafic en s’appuyant sur les nouvelles technologies de l’éditeur (notamment le « In-Memory Computing » qui permet d’accélérer le traitement de très gros volumes d’informations).
Jumelé au prototype de voiture sans conducteur de Google (une Prius connectée modifiée) présentée en 2011 lors d’une intervention au TED, on imagine les chambardements que cet « Internet des Objets » va provoquer dans nos véhicules, sur le trafic (en intégrant des systèmes connectés collaboratifs comme Coyote par exemple), et chez les constructeurs, qui prennent la mesure de ces changements en cours.
Dans un tout autre domaine, la médecine quotidienne connait des avancées intéressantes grâce à l’Internet des Objets. Microsoft, par exemple, travaille actuellement avec l’Université de Washington sur un projet de lentilles de contact « intelligentes ».
Ces lentilles (encore au stade expérimental) sont capables de mesurer la glycémie d’une personne sans prélèvement sanguin. Finies les lourdes piqures à répétition. Le taux est établi par des capteurs électroniques lacrymaux qui transmettent instantanément les données au patient (pour vérifier son état en temps réel) ou au médecin traitant (en cas d’anomalie).
Ces données sont envoyées en deux temps. Elles transitent d’abord par « un agent intelligent » (smartphone, tablette, ordinateur) qui les analyse et qui se charge dans un deuxième temps de l’envoi (ou non) des résultats. Dans le même ordre d’idée, Covertis commercialise des moniteurs cardiaques qui communiquent sans fil avec les médecins.
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