L’utilisateur peut préprogrammer son bloc avec des fonctions de types « if / then / do ». Le « Ninja » est ensuite placé dans un espace ou relié à un capteur (de mouvements, thermomètre, mini-caméra, etc.). Si l’action programmée se réalise (présence détectée à la porte), le bloc se connecte à la plateforme qui, elle, réalise l’action prévue (par exemple envoi d’une photo du perron sur Dropbox).
Imaginée par trois « geeks », il est difficile de dire si cette start-up – lancée grâce à un financement collaboratif record sur KickStarter – sera pérenne. Une chose est sûre, elle n’est pas seule à croire et à parier sur ce créneau.
rafi Haladjian – le serial-entrepreneur à l’origine du lapin Wifi Nabaztag (« un manifeste qui montre que si on peut connecter des lapins on peut connecter n’importe quoi », déclarait-il en 2011), du FAI franceNet et du réseau Ozone – s’est lui aussi lancé dans cette aventure avec Sen.se, une plateforme back-end qui se propose de connecter « machines, humains, natures, espaces virtuels » et de stocker les données de ces objets pour les traiter et les rendre intelligibles (lire : les objets communicants concernent tout le monde, une interview de rafi Haladjian).
Même si sa vision va à l’encontre de bon nombre d’idées reçues, sa société montre que la prédiction de Kevin Dallas d’un monde presque entièrement connecté est parfaitement crédible et qu’il ne concernera pas que les informaticiens. Bien au contraire.
D’après Cisco, il y aurait plus d’objets connectés à Internet dans le monde que d’êtres humains sur terre. Et ce depuis déjà 4 ans.
D’ici 2020, ces objets devraient être 10 fois plus nombreux et avoisiner les 50 milliards. Le Dr Stefan Ferber, directeur des communautés & des réseaux de partenaires chez Bosch Software Innovations, estime lui que ce chiffre sera atteint encore plus rapidement, en 2015.
Les défis que posent ces objets sont d’autant plus grands que les masses d’informations en jeu pourraient être gigantesques. D’après Jim Cicconi, vice-président de l’opérateur américain AT&T, une vingtaine de « smart houses » banales pourraient rapidement produire autant de données que… la totalité d’Internet en 2008. La prédiction n’est certes pas encore réalisée – elle est même relativisée par d’autres experts – mais elle a le mérite de rappeler que derrière le potentiel des objets, il y a aussi une infrastructure à prendre en compte et des défis techniques à relever.
Le premier tient au nombre d’adresses disponibles. L’explosion du nombre d’objets est incompatible avec le protocole IPv4 (limités à environ 4 milliards d’adresses différentes). Grâce à des adresses de 128 bits au lieu du 32 bits de l’IPv4, l’IPv6 dispose d’un espace d’adressage bien plus important parfaitement capable de tout interconnecter.
Malheureusement, en 2012, son déploiement est encore limité. La proportion d’utilisateurs Internet en IPv6 est aujourd’hui estimée à à peine 0,6 %.
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