Les entreprises dont le conseil d’administration s’ouvre aux directeurs des systèmes d’information (DSI) et à d’autres profils technologiques, pour influencer la prise de décision stratégique, génèrent davantage de croissance que celles qui n’ont pas fait ce choix.
C’est en tout cas l’analyse du Centre de recherche sur les systèmes d’information (CISR) de l’école de management Sloan du Massachusetts Institute of Technology (MIT).
L’étude, dont le Wall Street Journal s’est fait l’écho, porte sur plus d’un millier de sociétés cotées en Bourse et réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard de dollars.
Près d’un quart (24%) des 1 233 sociétés étudiées comptent des directeurs des systèmes d’information (DSI) et/ou des directeurs des technologies (chief technology officer ou CTO), voire d’autres experts IT parmi leurs administrateurs.
« Les conseils d’administration dotés d’une expertise numérique ont une compréhension, obtenue par l’expérience, de l’impact des technologies sur la réussite de l’entreprise dans les dix années à venir », a indiqué Stephanie Woerner, chercheuse au CISR de la MIT Sloan, citée par le quotidien américain. « Cela se reflète dans les résultats financiers ».
Ainsi, les entreprises dont les conseils (boards) sont ouverts aux DSI et à d’autres « experts en technologie » ont enregistré une croissance de leurs revenus sur trois ans de 17,6% en moyenne, contre 12,8% pour les autres, selon l’étude.
Par ailleurs, la capitalisation boursière des sociétés ayant des administrateurs issus de l’IT au sein de leur conseil a progressé de 31,3% sur la période, contre 23,3% pour les autres.
De surcroît, les conseils avec au moins trois experts en technologie ont également une rentabilité des actifs (ROA) plus élevée, selon l’étude.
Les conseils d’administration de grandes entreprises, dont celles qui ne font pas partie du secteur IT, auraient donc tout à gagner à s’ouvrir davantage aux profils technologiques. Les DSI, eux, ont intérêt à se positionner en partenaires avisés des métiers, selon le MIT.
Un point de vue partagé par d’autres organisations, du cabinet d’études tech Gartner au groupe d’audit Grant Thornton.
(crédit photo © Ollyy-Shutterstock)
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