Le projet d’Intel d’abandonner le BIOS (
basic input-output system) au profit de Tiano va amener les fabricants de ‘hardware‘ à anticiper les évolutions technologiques et à revoir l’écriture de leurs pilotes (drivers). En réalisant, en collaboration avec CollabNet, un kit de développement de drivers sous licence open source Common Public Licence, nommé firmware foundation code, Intel entend accélérer les temps de démarrage (boot) des machines. S’affranchir des limitations du BIOS Il est en effet temps que le BIOS cède la place à plus performant. A ce propos, le projet Tiano d’Intel implémente un standard de l’industrie, l’Extensible Firmware Industry (EFI). En réalité, Tiano propose les mêmes fonctionnalités que le BIOS, mais réécrites dans un langage moderne, ce qui lui permet de gagner jusqu’à deux tiers de temps dans le chargement d’un serveur. L’autre difficulté que présente le BIOS est liée au développement d’applications hardware sous Linux, les BIOS restant propriétaires. Or la stratégie des serveurs Xeon et Itanium doit prendre en compte le système d’exploitation alternatif. Rallier industriels et éditeurs En proposant un kit de développement de drivers sous open source, Intel cherche à rallier à la fois les fabricants de hardware – le géant Phoenix Technologies, par exemple, s’est engagé sur le projet Tiano ? mais aussi les éditeurs comme Microsoft. Avec 5.000 ingénieurs logiciels – sur 80.000 employés – Intel pourrait aller plus loin encore. Développer un système d’exploitation vraiment sécurisé et qui tire réellement partie des capacités de ses technologies, par exemple ! Mais le fondeur reste fidèle à sa politique, et se cantonne dans l’écriture de drivers ou de compilateurs. Et aujourd’hui dans l’accompagnement des développeurs de supports pour ses futures architectures.
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