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EMC lance l'architecture 'Virtual matrix' et le Symmetrix V Max

Le haut de gamme d’EMC franchit de nouveaux horizons. Le champion du ‘data storage’ annonce une nouvelle architecture « révolutionnaire« , ainsi qu’un nouveau système de stockage qui en est l’illustration, le Symmetrix V-Max, une baie de disques haut de gamme apportant « une capacité de stockage illimitée aux datacenters virtuels« .

Il s’agit d’un « ensemble de composants intégrant de multiples processeurs redondants quadri-cœurs à 2,3 GHz d’Intel, doté d’une mémoire allant jusqu’à 128 Gb et proposant jusqu’à 16 connexions vers les serveurs et 16 canaux de connexion vers les disques« .

L’architecture Virtual Matrix permet « l’interconnexion de moteurs Symmetrix V-Max et le partage de ressources« . Le système présente en effet une mémoire globale pouvant atteindre jusqu’à 1024 Go, ainsi que deux fois plus de connexions ‘front-end’ et ‘back-end’ que les systèmes DMX-4 d’EMC.

Cette capacité d’interconnexion et de partage des ressources permet « d’augmenter de manière linéaire et aisée la capacité d’un système« .

Sur ce Symmetrix V-Max, « vont pouvoir reposer les infrastructures informatiques virtuelles qui contribueront à transformer le paysage technologique actuel« , affirme tranquillement le communiqué.

Ce système utilise la dernière génération de disques SSD (solid state disk ou disques ‘flash’) ainsi que la connectivité Fibre Channel et SATA.

Le nouveau dispositif va permettre des centaines de milliers de téraoctets de stockage, des dizaines de millions d’IOPS (entrées/sorties par seconde), la connexion, en back-end, de « centaines de milliers de serveurs virtuels VMware, au sein d’une infrastructure unique de stockage« .

La nouvelle architecture intègre des fonctions d’automatisation. Elle simplifie la gestion du stockage, facilite l’ajout à la demande de ressources et utilise moins d’énergie par téraoctet de données stockées.

‘Virtual Matrix’ devrait, entre autres effets, répondre aux attentes des architectures « cloud » privatives ou non, comme l’explique, en résumé, Sébastien Verger, d’EMC France.

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