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EMC – VMware: que sera le datacenter du futur – virtuel?

A l’occasion d’un séminaire destiné à ses grands clients, invités au Pavillon Gabriel des Champs Elysées, en partenariat avec Cisco, EMC France a fait, début juillet, un point sur son portefeuille d’offres, dont le périmètre ne cesse de s’étendre jusque dans les… nuages. Entre serveurs de données virtualisés (VMware), solutions de stockage et futures architectures en ‘cloud’, EMC s’intéresse aux contours du « datacenter virtuel du futur ».

Entretien de synthèse avec Sébastien Verger, l’un des directeurs techniques d’EMC France.

A partir d’une présentation de Doc D’Errico, l’un des gourous d’EMC (qui, en dernière minute, n’a pas pu faire le déplacement à Paris), le directeur technique d’EMC France a pris le contrepied de nombreux poncifs sur la refonte des centres informatiques. Selon lui, le datacenter du futur devient avant tout un… service! Il est hébergé sur un ‘cloud’ privé’, du moins dans un premier temps.

L’offre Virtual Matrix, qui vise à fonder les nouvelles architectures, constitue l’une des briques essentielles de cette transformation. Elle permet de simplifier cet assemblage complexe de multiples machines, dispersées sinon hétérogènes.

Un exemple, en France? La problématique du dossier ‘patient’. C’est un cas très représentatif de ce que peuvent être des architectures du « futur »: « C’est du ‘cloud’ public avec une forte sécurité, puisqu’il s’agit de données privées, confidentielles. C’est une mutualisation « privative » de ressources, autour d’un métier ou d’un ensemble de pratiques du secteur public, nécessitant donc une sécurité inviolable« .

D’autres cas d’architectures ‘cloud’ sont désormais courants, rendus visibles et perceptibles par tout le monde: « Ce sont notamment les « sites de socialisation » ou « réseaux sociaux », avec des process de partage de l’information sur une très grande échelle! » [cf. Google, FaceBook, ou même Free…]

Des architectures ‘cloud’ se mettent également en place dans des organisations industrielles comme les avionneurs, « là où l’activité est dispersée sur un grand nombre de pays et où le collaboratif se développe rapidement et à grande échelle ». Tout le monde a sa partie, les ressources CPU sont supervisées, contrôlées à partir d’un point central, tout en étant mutualisables. »

C’est tout un ensemble de ressources – réseau, serveurs, systèmes d’exploitation, applications – qui sont mises en commun à travers un réseau sécurisé: « Avec une architure « cloud », on ne fait qu’étendre le champ d’application de cette mise en commun des ressources« .

Chez EMC, c’est la nouvelle brique ‘Atmos‘ qui répond à cette nouvelle donne : « On gère la donnée sans se soucier de sa localisation« . Sébastien Verger ajoute: « Car il faut des règles de gestion et d’organisation. Il faut organiser la distribution des données en fonction de critères comme le poids des fichiers. S’il s’agit de multimédia, de vidéo, il faut rapprocher les données au plus près, sur les noeuds les plus proches possibles des utilisateurs, en structurant la duplication – comme le fait YouTube, par exemple »

Dans son alliance avec Cisco, EMC cherche à offrir ce type d’architectures « à tout le monde« .

Avec VMware (devenue filiale), les affinités continuent de se tisser. Ainsi, Vsphere renforce la gestion de la qualité de service de bout en bout: « L’offre ne doit pas s’arrêter au serveur. Il faut aller jusqu’au stockage. Il faut pouvoir déplacer facilement une « machine virtuelle » d’un serveur à un autre et la qualité de service doit suivre et accompagner ce transfert. Il faut « embarquer » la gestion de service. Chez Cisco, c’est, par exemple, toute la souplesse qu’apporte l’offre Nexus de commutation de ports derrière des « machines virtuelles« .

Chez EMC, c’est le rôle du « Control Center » ou ECC (EMC Control center): « On entre dans le serveur physique, on détecte les machines virtuelles. Et l’intégration d’un ‘plug-in’ dans Virtual Center apporte une vue d’ensemble, « avec une alternative simple: soit on a une vue du stockage, vers le serveur; soit, inversement, on part des serveurs vers le stockage. Avamar, quant à lui, devient l’outil idéal pour sauvegarder les environnements virtualisés, qui résultent d’une concentration ou agrégation de ressources systèmes, dans un facteur, désormais courant, de 8 à 1. »

L’acquisition de Data Domain, alors pressentie comme très probable, se justifie a priori. Car la déduplication des données devient également un sujet critique, surtout lorsque la bande passante disponible sur le réseau pour des accès distants est faible (cas des accès ADSL) :

« Avec Avamar et la déduplication à la source, on obtient de 60 à 70% de réduction des volumes de données à transmettre ». Pas besoin d’un dessin… c’est évidemment un atout pour la sauvegarde à distance avec copie sécurisée. »

« La clé de Source-One, c’est une allocation dynamique de l’archivage, particulièrement intéressante sur des infrastructures mutualisées. Source-One, c’est un moteur de mouvement de données, comme l’est Documentum; c’est un moteur et des connecteurs ‘plug-ins’ vers les emails, vers les bases de données. »

Dans ce contexte, qu’apporte l’alliance avec Cisco ? « C’est la mise en commun des trois briques de fondation que nous évoquions: systèmes, OS / applicatifs et réseau. Nous sommes capables, avec la perspective des architectures du « cloud computing » de proposer des configurations « prêtes à l’emploi », pré-configurées« .

Et cette alliance avec Cisco est-elle exclusive? « Non, on ne s’interdira pas de construire des solutions similaires ou des alternatives avec d’autres acteurs« .

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