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Ericsson et Alcatel-Lucent pénalisés par la Bourse en 2007

2007 tire sa révérence sur une note peu réjouissante s’agissant du marché des grands équipementiers télécoms. Qu’il s’agisse du suédois Ericsson ou du franco-américain Alcatel-Lucent, la cotation en Bourse accuse des scores bien médiocres, voire critiques.

Ericsson n’a pas fait de merveille ces derniers mois en Bourse. On se souvient que l’avertissement lancé sur ses chiffres décevants du 3è trimestre avait fait décrocher le titre de près de 25%. Sur l’ensemble de l’année 2007, le recul de l’action est de -45%

Chez Alcatel-Lucent, où la fusion s’est avérée beaucoup plus lourde et plus lente que prévue, le cours de l’action a encore plus dérapé. Depuis janvier 2007, le titre a perdu plus de la moitié de sa valeur: -54%. De quoi décourager un peu plus les petits actionnaires à qui on avait promis des merveilles suiteau rapprochement de ces deux géants.

Aujourd’hui, le groupe ne pèse plus que 11 milliards d’euros en Bourse, contre 28 milliards lorsqu’ils annoncaient leur intention de se marier…

Le canadien Nortel n’est guère mieux loti.

Il est vrai que les investissements des opérateurs, tant en Europe qu’aux Etats-Unis, se sont considérablement réduits, tandis que les marchés des pays émergents se sont déployés de nouveaux ‘challengers’ comme les géants chinois Huawei et ZTE.

Chez les Européens, seul le finlandais Nokia tire son épingle du jeu, grâce à son leadership retrouvé sur le marché des mobiles face à Motorola et Samsung, notamment. Après avoir cédé son activité d’équipements de réseaux à l’allemand Siemens, sa cote en Bourse a fait un bond de 71% à Helsinski.

Et mauvaise nouvelle pour démarrer 2008 : le marché des infrastructures pour réseaux mobiles ne devrait pas augmenter mais au contraire légèrement régresser de – 0,6 %.

Les investisseurs préfèrent les opérateurs télécoms…

En parallèle et comme en contrepoint, on constate que les investisseurs se tournent plutôt vers les opérateurs télécoms, notamment lors du 2è semestre écoulé.

L’indice du secteur, le Dow Jones ‘Stoxx Telecom’, reposant sur 20 sociétés phares, affiche une progression de +15% en 2007. A partir de l’été, ces leaders ont été perçu comme des valeurs refuges suite à la crise du « subprime » dans l’immobilier aux Etats-Unis.

Les opérateurs historiques ont bien résisté en particulier grâce au développement des accès Internet à haut débit et à une stabilisation du marché de la téléphonie fixe, jusque là très exposé par la concurrence des mobiles. Les opérateurs des mobiles ont affiché des taux de croissance de +20%.

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