C’est signé! Anélia, la filiale 100% d’IBM France -société de conseil et d’intégration de systèmes historiquement positionnée sur les PME avec l’offre AS/400 (i-Series)- devient distributeur à valeur ajoutée (DVA) pour l’offre PME de SAP (MySAP All-In-One).
Le marché des PME est la cible des plus délicates attentions de la part des éditeurs… En France, ils se battent pour détecter les moindres indices de velleités de changement chez ces entreprises qui comptent 50 à 300 personnes et qui réalisent entre 10 et 150 millions d’euros -soit, souvent, de solides PMI. Cette cible se chiffrerait en France à 2.000 sociétés environ. Anélia, 100% filiale d’IBM France, depuis le rachat de SEI dans le Sud-Ouest en 1995, prospère sur ce créneau. Cette SAS, qui pourrait avoisiner les 20 millions d’euros [notre estimation], présidée par Gérard Claverie et dirigée, depuis juillet, par Thomas Meunier (ex directeur Centre OUest, Business Consulting d’IBM Global Services), n’est pas un cas unique en Europe: il existe SAP-Italy-consulting (également filiale à 100% d’IBM -malgré son nom!), INSA en Espagne (participation majoritaire d’IBM au capital, ou encore Sercon en Allemagne. La caractéristique d’Anélia est d’avoir structuré son offre de solutions pré-paramétrées autour de 4 secteurs d’activité: -la production ou distribution de produits de grande consommation, -la sous-traitance des équipementiers automobiles, -la fabrication de machines ou d’équipement, -le commerce de détail non alimentaire. Pour étayer son offre, Anélia maintient 3 lignes de produits: des solutions d’ERP (Enterprise resource planning, ou logiciels intégrés -fabrication, gestion, compta…), des logiciels « décisionnels » (Cognos, Business Objects) et des solutions collaboratives (Lotus Notes, bien sûr). Pour SAP France (297 M d’euros en 2004), ce marché des PME « moyennes et grandes » est tout aussi stratégique: « Notre objectif est de hausser la part de notre chiffre d’affaires des ventes indirectes – qui recouvre ce créneau de PME- de 9% à 30% d’ici à fin 2006 » , explique Gilles Lambret, directeur du marketing et du développement chez SAP France. La filiale française du géant de l’ERP travaille déjà ce créneau avec CapGemini ou TSystems (Deutsche Telekom). Mais visiblement, l’approche verticale et régionale d’Alénia (8 agences, plus celles d’IBM) devrait être efficace pour promouvoir l’offre My SAP All-in-one. Comme annoncé au printemps (cf. notre article), l’éditeur s’engage à des mises en oeuvre en 150 jours, quelle que soit la plate-forme (i-Series, ex AS/400, mais aussi Unix, Linux, Windows Server…). Des formules d’hébergement et de financement ont également été concoctées, même si une grande majorité de ces PME (75% ?) préfèrent encore investir en immobilisations.
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