« C’est une révolution », souligne Benoît Grunemwald Directeur Marketing et Commercial d’ESET en parlant de la dernière vague de solutions de sécurité pour les entreprises. Elle se compose de deux produits EndPoint Standard et Advanced, une solution de sécurité (antivirus, parefeu, filtrage et antispam) et une console d’administration (Remote Administrator). C’est sur cette dernière que beaucoup d’efforts ont été menés. « Nous avons demandé à nos clients quels étaient les points forts et les points faibles de cette console. Avec les résultats, nous avons, avec une société spécialisée dans l’étude des interactions homme-machine, entièrement repensé l’interface utilisateur », précise le responsable. Il ajoute : « Elle est maintenant plus simple et adaptée aux exigences de la mobilité par exemple. » (cf photo ci-dessous)
Au-delà des aspects esthétiques et fonctionnels, ESET admet que ces évolutions ont pour objectif de séduire et conquérir de nouveaux clients et principalement les grands comptes. « Nous avons déjà des clients grands comptes qui avaient des demandes spécifiques sur l’administration de la sécurité, mais nous étions focalisés sur les évolutions de notre moteur d’antivirus », avoue Benoît Grunemwald et de citer un constructeur automobile pour lequel ESET s’occupe de la sécurité des SCADA sur les chaînes de production. La suite de sécurité a néanmoins bénéficié de la dernière version du moteur d’antivirus datant de la fin 2014. Il prend en compte la protection contre les botnets, les blocages des exploits, etc.
La console d’administration permet de pousser des clients sur les machines capables de vérifier la conformité de solutions et des politiques de sécurité. « La granularité a été améliorée et un proxy permet de centraliser les déploiements », souligne le responsable. Une demande des entreprises habituées à disposer d’outil de supervision centralisé en matière de sécurité. Un effort a été mené pour la protection des environnements virtuels avec la fonctionnalité share local cache via un agent sur un hyperviseur chargé de partager les informations de sécurité avec les différentes VM. M.Grunemwald nous a indiqué qu’une version sans agent est en préparation pour la fin du premier semestre. A noter également que la console d’administration est disponible en mode appliance virtuelle Linux.
Parmi les innovations, on notera les prémices d’un service de MDM (Mobile Device Management) pour l’instant simplement disponible sur les terminaux Android. « Nous démarrons par des fonctionnalités simples comme le blocage de port », admet humblement Benoît Grunemwald tout en promettant que d’autres plateformes mobiles seront supportées à l’avenir.
Côté séduction, l’éditeur slovaque a repensé son modèle de licencing pour faciliter la gestion et la délégation de ses licences. Ainsi une entreprise pourra déléguer aux administrateurs des filiales ses licences et avoir une politique plus proactive pour le déploiement des postes clients. Sur le plan tarifaire, la version standard débute à partir de 27,61 € HT/poste pour 5 à 10 postes jusqu’à 15,84 €HT pour 250 à 500 postes. La version Advanced démarre à 34,21 € HT pour atteindre 20,02 € HT.
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