ESN : DXC cherche (encore) à se vendre

DXC a confirmé cette semaine avoir engagé des pourparlers avec un « sponsor financier »

L’entreprise de services du numérique (ESN) déclare par voie de communiqué : « la direction a été approchée par un sponsor financier au sujet d’une acquisition potentielle de l’entreprise. [Elle] reste concentrée sur le parcours de transformation de l’organisation. »

« Conformément à sa responsabilité fiduciaire de maximiser la valeur pour les actionnaires, la société est engagée dans des discussions préliminaires et partage des informations. Toutefois, à ce jour, aucune proposition officielle n’a été reçue. Rien ne garantit qu’une proposition sera reçue [à l’avenir] ou jugée adéquate par le conseil d’administration. »

La confirmation concernant les discussions intervient après la publication d’articles de presse attestant de l’intérêt de fonds d’investissement à l’égard du groupe.

Selon Bloomberg, la société de capital-investissement Baring Private Equity Asia (BPEA), elle même rachetée par EQT Partners pour 7,5 milliards $ en mars, serait le repreneur potentiel.

DXC face aux hyperscalers du cloud

Le groupe DXC Technology est né de la fusion en 2017 des services aux entreprises de HPE et de CSC. Depuis, le groupe de services IT américain s’est délesté d’actifs. Malgré tout, la multinationale peine à trouver l’équilibre sur un marché de l’infogérance traditionnelle à la peine.

DXC réalisait un chiffre d’affaires de 24,5 milliards $ en 2018, contre 16,3 milliards $ sur l’exercice 2022. La migration de clients vers les services d’hyperscalers du cloud la fragilise.

D’autres acteurs du secteur en font les frais, dont Atos. Le groupe français, qui a lui-même renoncé en 2021 au « deal à 10 milliards » pour racheter DXC, prépare sa propre scission.

_{(crédit photo via Pexels)}