L’entreprise de services du numérique DXC Technology n’est, pour le moment, plus à vendre.
« En raison des difficultés rencontrées par le sponsor financier pour mobiliser les capitaux nécessaires, du fait des conditions actuelles du marché, aucune proposition formelle n’a été reçue par la société. DXC a [donc] mis fin aux discussions », a indiqué l’entreprise par voie de communiqué.
« Tout au long de ce processus, l’équipe de DXC s’est concentrée sur la conduite de l’entreprise à son point d’inflexion », a ajouté la direction de la société. « DXC reste bien positionnée pour fournir l’activité souhaitée à ses employés, ses clients et ses actionnaires, une activité qui se développe de manière organique et augmente sa marge, son bénéfice par action et ses flux de trésorerie ».
L’entreprise dit ne pas vouloir communiquer plus avant sur le sujet.
Selon Bloomberg, la société de capital-investissement Baring Private Equity Asia (BPEA), elle même rachetée par EQT Partners pour 7,5 milliards $ en 2022, était le repreneur potentiel.
Présent au classement des entreprises de services du numérique (ESN) et de celles de l’ingénierie conseil en technologies (ICT), le groupe DXC Technology connaît des fortunes diverses.
La société est née de la fusion en 2017 des services aux entreprises de HPE et de CSC. Depuis, le groupe de services IT américain DXC Technology s’est délesté d’actifs, sans toutefois trouver l’équilibre sur un marché de l’infogérance classique à la peine.
DXC réalisait un chiffre d’affaires de 24,5 milliards $ en 2018, contre 16,3 milliards $ sur l’exercice 2022. La migration de clients vers les services des princpaux fournisseurs cloud le fragilise.
D’autres acteurs du secteur en font les frais, dont Atos. Le groupe français, qui a lui-même renoncé en 2021 au « deal à 10 milliards » pour racheter DXC, prépare sa propre scission.
IBM, de son côté, s’est délesté de services gérés d’infrastructure en 2021. La société de services informatiques Kyndryl est née de cette scission.
(crédit photo © Pexels)
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