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Eté difficile pour SAP France

Le programme des équipages des navettes spatiales de la Nasa dans les quatre prochaines années s’annonce plutôt chargé. Ils vont en particulier transporter les derniers modules pour achever la construction de la station ISS (

International Space Station) et effectuer certaines des plus délicates missions de l’histoire des ‘shuttles‘, un programme qui commence à afficher son âge, 25 ans. Le 27 août prochain devrait se dérouler la première mission depuis 4 ans vers la station ISS pour une navette de la Nasa -la première depuis la tragique désintégration de Columbia en 2003. Pour la prochains jours, la mission de l’équipage va consister à déployer des grilles et des capteurs solaires. Pour Brent Jett, le commandant de la mission, le prochain vol « sera probablement celui qui aura l’emploi du temps le plus agressif jamais établi pour une navette« . Un emploi du temps encore plus chargé depuis les tragiques accidents qui ont poussé les dirigeants de la Nasa à multiplier les contrôles sur les dangers potentiels des navettes. Rappelons aussi que les navettes ne disposent pas de système de recyclage du gaz carbonique. Elles ont été conçues pour des missions courtes de quelques jours. Les équipages doivent tenir compte des réserves d’oxygène, sans recyclage. Elles ne permettent donc pas d’envisager des séjours plus longs, ce qui pourtant serait une solution pour alléger les emplois du temps. Le président Bush, en imposant à la Nasa de mettre fin aux vols des navettes avant la mi 2010, contraint l’organisme spatial américain à multiplier les missions avant cette date, car il ne dispose pas à l’heure actuelle de programme de remplacement. Il faut donc que la construction d’ISS soit terminée dans les quatre années à venir. Pour limiter la fatigue, les règles de la Nasa – élaborées par des scientifiques et des médecins ? imposent sept heures de sommeil par ‘nuit’. Mais, entre les poussées d’adrénaline, l’exposition au soleil, la promiscuité de cinq à six personnes dans un espace réduit, et le surcroît d’activités, force est de constater une réduction moyenne du temps de sommeil de deux heures. La Nasa tire donc la sonnette d’alarme. La conjugaison de ces contraintes incite les responsables de l’organisation à craindre un surcroît de fatigue sur les équipages. Or, la fatigue, c’est bien connu, peut avoir des effets secondaires néfastes, dus en particulier à des ralâchements de l’attention, ce qui ne peut que rehausser la dangerosité des missions à venir.

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