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France et Allemagne veulent mieux gérer les contenus en ligne

Le projet Quaero est sur les rails. Derrière ce mystérieux nom se cache en fait une coopération étroite entre la France et l’Allemagne afin de créer des

« outils intégrés de gestion des contenus multimédias ». Le communiqué officiel présenté le 26 avril dernier explique la manoeuvre: l’objectif est « de développer de nouveaux services de mise à disposition de contenus et de produire des solutions et des outils pour la gestion des informations multimédias, par exemple des moteurs de recherche étendus aux données audiovisuelles ». Quel est le constat? « La croissance de la quantité d’informations accessible sous des formes aussi diverses que les fonds de documents audio, les séquences animées, et bientôt la reproduction de scènes en trois dimensions, s’ajoutant aux données textuelles et aux images déjà accessibles sur la toile, ne prend de sens que si des instruments de recherche et de sélection d’informations sont disponibles », explique le communiqué. « Le projet se propose de produire les machines adaptées à la recherche et à l’interprétation de telles informations et donc de rendre accessible l’usage des contenus multimédias à une plus large population. ». En clair, l’Europe veut reprendre la main dans le secteur de la recherche et la gestion d’information et de contenus multimédias européens. Histoire de ne pas laisser la main aux américains Yahoo ou Google pour ne citer qu’eux. Cette initiative rejoint ainsi celle des bibliothèques nationales européennes qui se sont liguées pour proposer une alternative au mega-programme de numérisation de 15 millions de livres voulu par Google (voir notre article). Le projet Quaero fera travailler conjointement des organismes publics et des entreprises des deux pays: dans le domaine du traitement de la parole et du langage (Limsi-CNRS, Université de Karlsruhe), de la traduction automatique, du traitement d’images (Inria), de la gestion et de la diffusion de fonds audiovisuels (INA) ou bien encore des moteurs de recherche (Exalead). Il sera pour partie financé par la future Agence de l’innovation, qui devrait voir le jour à l’automne. D’autres entreprises comme Thomson, Deutsche Telekom ou encore France Télécom contribueront également à Quaero.

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