France-IX signe son 200e utilisateur

Le point d’échange Internet France-IX vient de raccorder son 200e membre. Rue du Commerce en l’occurrence.

« Nous avons souhaité nous connecter [à France-IX], car le point est d’envergure internationale et permet d’accéder directement aux opérateurs français et à un célèbre moteur de recherche (Google, NDLR). Ainsi, nous facilitons et accélérons l’accès à notre site par les internautes », souligne Jean Praloran, architecte Système et Réseau au sein du site marchand.

Avec ce 200e recrutement en à peine deux ans et demi, le directeur général Franck Simon est en passe de gagner son pari : celui d’offrir un point d’interconnexion français de référence pour les opérateurs et acteurs à fort trafic afin de fluidifier les échanges de données (lire Franck Simon : « France-IX est un point d’échange de tous types de données »). Et, à terme, de se hisser parmi les cinq premiers carrefours numériques européens.

Multiplier les partenariats

Pour y parvenir, France-IX a multiplié les zones d’interconnexion avec 9 points de présence en France, dont celui de Marseille qui relie les câbles internationaux arrivant d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient. Et en nouant des partenariats avec d’autres points d’échanges régionaux (Sfinx à Paris, LyonIX à Lyon, TouIX à Toulouse) et à l’international (Lu-cix au Luxembourg, Top-IX de Turin), ce qui lui permet d’élargir ses accords de peering sans élévation de coût. Un format que France-IX commercialise sous forme de contrat de revente aux opérateurs qui peuvent alors proposer du peering à leurs propres clients à travers des offres allant de 100 Mbit/s à 10 Gbit/s par lien.

Une stratégie qui a séduit nombre d’entreprises du marché. Parmi ses principaux utilisateurs, France-IX compte des acteurs comme Bouygues Telecom, l’Afnic, CELESTE, Colt, Renater, Numericable, OVH en France et, à l’international, l’indien Sify Technologies, le Bulgare Evolink ou encore les Russes Unilink et Fortex.

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