Malwarebytes, WannaCry
Malwarebytes livre ses statistiques sur le ransomware WannaCry . Un malware qui a pu se propager à une vitesse inédite, vie une faille de Windows. Et les personnels informatiques de (re)découvrir toute la différence existante entre un simple malware et un virus capable de s’autorépliquer sur un parc de machines.
Environ 300 000 PC ont été touchés par le phénomène WannaCry. Avec une répartition inégale selon les régions. L’Europe est ainsi en tête de pont des pays infectés, devant la Russie et l’Amérique du Nord. Et en Europe, c’est la France qui a le plus souffert de WannaCry.
Avec un peu moins de 20 000 systèmes touchés, la France est le premier pays européen en nombre d’infections et le quatrième au monde. Derrière la Russie (plus de 60.000 systèmes compromis), les États-Unis et le Canada (tous deux à près de 25.000 infections).
Parmi les organisations touchées, nous trouvons : le service de santé britannique ; le ministère de l’Intérieur russe ; des écoles et universités chinoises ; ou encore Renault en France.
En début de semaine, une étude de Kaspersky montrait que Windows 7 et Windows Server 2008 ont été les deux systèmes Microsoft les plus touchés par ce ransomware.
Chose logique sachant qu’ils sont très utilisés. Mais aussi du fait que leur utilisation s’accompagne de stratégies de protection différentes de celles employées avec Windows 10 et Windows Server 2012/2016.
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