Comme prévu, Fujitsu Services, filiale du géant japonais, annonce le lancement d’une offre publique d’achat (OPA) non sollicitée sur GFI Informatique.
Le groupe propose 8,5 euros par action, après paiement du dividende de 0,2 euro, et de 3,15 euros par bon de souscription d’action remboursable (BSAR), soit une valorisation de 419 millions d’euros. Le prix proposé offre une prime de 21,6% par rapport à la moyenne des cours du dernier mois.
Fujitsu explique que cette opération permettra de créer un « solide leader dans le domaine des services informatique en Europe grâce aux fortes positions de GFI en France et dans le sud de l’Europe associées à la puissance de Fujitsu Services en Grande Bretagne et en Europe du nord ».
Cependant, l’offre de Fujitsu était soumise à l’abandon ou au rejet par les actionnaires de GFI Informatique de l’entrée dans son capital du fonds d’investissement Apax Partners.
Aux commandes de GFI depuis 1990, Jacques Tordjman avait choisi de faire appel à Apax Partners pour financer la croissance du groupe tout en préservant son indépendance, le fonds d’investissement n’envisageant pas de prendre le contrôle de la SSII, et l’aider ainsi à atteindre son objectif de chiffre d’affaires d’un milliard d’euros à un horizon de 3 à 5 ans.
Mais dans un communiqué, la SSII a souligné que le protocole signé avec le fonds Apax Parters arrivait à échéance le 31 mai et que le report à fin juin de l’assemblée générale qui devait l’approuver l’a rendu « caduc ». Ce qui permet aujourd’hui à Fujitsu de lancer son offre.
Mais pour GFI, cette OPA est insuffisante. Selon le groupe français, le prix proposé par Fujitsu, « ne reflète pas la valorisation intrinsèque de la société et, encore moins, ses perspectives alors que celle-ci se trouve dans une phase de retournement ».
GFI annonce donc être en quête d’alternatives stratégiques à l’offre publique d’achat projetée par le japonais.
Dans un communiqué, Fujitsu souligne que son offre est « aujourd’hui la seule offre ferme proposée à l’ensemble des actionnaires de GFI Informatique, à la suite du retrait de l’offre d’Apax, annoncé hier par GFI Informatique ».
La parole est donc maintenant aux actionnaires.
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