Le projet Galileo entre dans sa dernière ligne droite. Le futur système européen de navigation par satellite, concurrent du GPS américain, doit maintenant être lancé. Par qui? Après plusieurs mois d’études, la Commission européenne doit choisir ce mardi entre le consortium mené par Alcatel et celui mené par EADS/Thales.
Le premier, baptisé Eurely, est piloté par Alcatel et réunit l’italien Finmeccanica et les espagnols Aena et Hispasat. Le second, qui se nomme iNavSat, comprend EADS, Thales et l’opérateur de satellite Inmarsat, détenu à 14% par l’américain Lockeed Martin. Le vainqueur aura la lourde tâche d’exploiter Galileo, qui prévoit d’exploiter 30 satellites et représente au total un investissement public/privé de 7 milliards d’euros sur 7 ans. Il sera choisi par un comité d’évaluation présidé par l’Allemand Rainer Grohe. Des experts du dossier estiment que les intérêts allemands seront mieux protégés et tablent donc sur une victoire d’EADS puisque ses sites de production sont en Allemagne et au Royaume-Uni. Néanmoins, la présence de l’américain Lockeed Martin dans le consortium pourrait être pénalisant pour iNavSat. La navigation par satellite est un marché qui explose: il représentait 10 milliards d’euros en 2002, 20 milliards en 2003 et les prévisions tablent sur 275 milliards en 2020.
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