Le système de géolocalisation européen Galileo s’ancre un peu plus dans la réalité avec des essais qui viennent d’être réalisés conjointement par l’ESA (Agence Spatiale Européenne) et STMicroelectronics.
On peut même qualifier l’étape d’historique pour le développement du système de navigation européen. Pour l’occasion, STMicroelectronics a utilisé son récepteur multisystème de géolocalisation (GNSS pour Global Navigation Satellite System) et monocircuit Teseo II lancé en février 2012.
La puce est compatible avec les systèmes GPS, Glonass (système russe), QZSS (système de positionnement par satellite régional japonais) et donc Galileo. La déclinaison STA8088EXG de Teseo II supporte également le système de positionnement par satellite chinois Compass (BeiDou-2).
Des essais statiques et dynamiques ont été menés avec succès. À l’aide d’une antenne disposée sur le toit d’une unité mobile, Teseo II a été en mesure de suivre précisément le positionnement 3D sur l’ensemble de la trajectoire.
Alors que les systèmes GPS et GLONASS sont exploités depuis de nombreuses années, ces essais semblent anodins, mais Teseo II a la particularité de disposer d’une bande passante plus étroite et d’antennes moins performantes.
Tout ceci est compensé par une très grande sensibilité du récepteur et valide par la même le fonctionnement de Galileo avec se 4 premiers satellites déployés en octobre 2011 et en octobre 2012. À terme, ce sont 30 satellites qui compléteront la constellation de Galileo et lui permettront d’être opérationnel.
D’autres essais en deux phases sont d’ores et déjà prévus et visent à valider Galileo dans d’autres conditions. Des tests de positionnement multiconstellations avec des satellites des systèmes GPS et/ou Glonass seront ainsi menés. Enfin, en 2013, des essais en environnement hostile (milieu urbain par exemple) seront effectués avec des satellites Galileo uniquement.
Le tout dernier système monopuce de STMicroelectronics est destiné à un large éventail d’applications. Les applications automobiles sont en particulier visées avec une version spécifique de Teseo II conforme à la norme AEC-Q100 grâce à la très grande sensibilité du récepteur et parce que la plate-forme supporte le système d’appel d’urgence eCall et l’assistance à la conduite via différentes fonctions (ADAS).
Si, à terme, Galileo sera opérationnel grâce à 30 satellites, le système européen sera exploité avant ce déploiement dans divers appareils intégrant Teseo II comme le souligne Antonio Radaelli, directeur de l’entité Info-Divertissement de STMicroelectronics : « La capacité hors pair des récepteurs Teseo II à exploiter des signaux envoyés par différents systèmes de navigation par satellite permet aux consommateurs de bénéficier du système de navigation Galileo avant que la constellation de satellites soit entièrement constituée. »
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