GE Digital Foundry : 250 emplois dans l’IoT industriel
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General Electric (GE) inaugurait hier son labo parisien de R&D sur l’IoT. Un centre qui devrait employer 250 experts en data, en développement ou en sécurité d’ici à deux ans.
C’est un cortège syndical qui a accueilli la très fournie délégation américaine présente hier à l’inauguration de la Digital Fonderie de GE, le labo de R&D que le conglomérat industriel vient d’ouvrir au cœur de Paris, non loin de l’Opéra. Rappelons que les salariés, à commencer les ex-Alstom (les activités énergie du Français ont été reprises par GE en novembre dernier), protestent contre un plan de restructuration, touchant 6 500 salariés sur l’ensemble des sites européens.
![GE syndicats GE syndicats](https://www.silicon.fr/wp-content/uploads/2016/06/GE-syndicats-1024x797.jpg)
Ce qui n’a pas empêché Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie, d’estimer que Jeff Immelt, le Pdg de General Electric lui aussi présent lors de cette inauguration, a tenu ses promesses en matière d’emploi. « Il y a deux ans, nous sommes parvenus à un accord après d’âpres négociations, a lancé le ministre au patron américain. Vous avez pris un grand nombre d’engagements et vous les avez tenus. » GE avait notamment promis de créer 1 000 emplois supplémentaires par rapport à la somme de ses effectifs et de ceux des activités énergie Alstom. Un pari tenu donc, selon Emmanuel Macron. « Les 250 emplois au minimum que GE s’est engagé à créer dans cette Digital Foundry font partie de cet engagement », a détaillé le ministre. GE prévoit de recruter des développeurs, des data scientists, des experts en sécurité ou en design.
GE copie la Silicon Valley
![Immelt](https://www.silicon.fr/wp-content/uploads/2016/06/Immelt-1024x689.jpg)
Pour Emmanuel Macron, en investissant à Paris, GE s’inscrit au cœur de l’écosystème innovant le plus dynamique d’Europe. « La France voit naître 1 500 start-up par an. C’est plus que n’importe quel autre pays européen », assure le ministre, qui croit à un renouveau industriel français impulsé par le numérique. Une ambition portée par le programme Industrie du Futur du gouvernement français, en miroir au programme Industrie 4.0 de l’Allemagne. « Je pense que l’Europe peut concurrencer les Etats-Unis en termes de structure de coûts », a lancé Jeff Immelt.
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Ex n°2 de Cisco débauché par GE pour piloter son activité Digital, Bill Ruh a rappelé la vocation première du labo que l’industriel inaugure : « la co-création ». Avec un effectif de départ de 20 à 30 personnes, la Digital Foundry parisienne vise à nouer des partenariats avec des sociétés de services et des clients de GE afin de co-développer de nouvelles applications permettant d’optimiser les activités industrielles. Au centre de la stratégie du géant américain se trouve une plate-forme, un Paas dérivé de Cloud Foundry, Predix. Une démarche basée sur une technologie centralisatrice, mais ouverte, clairement inspirée des géants de la Silicon Valley.
GE n’est pas le premier groupe américain à avoir choisi la France pour implanter un centre de R&D. Ces derniers mois ou années, Microsoft, Cisco, Facebook ou encore Anaplan notamment en ont fait de même.
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