« Les développeurs sont vos invités, pas vos otages. » On n’a pas tant retenu cette phrase que le post dans lequel elle se trouve. Signé d’un ancien ingénieur de Google, il est devenu un emblème de la contestation contre le groupe américain à propos du cycle de vie de ses API. Et des incertitudes qui en résultent pour les utilisateurs.
Que déplore son auteur ? En particulier, l’absence de lignes directrices communes sur le degré de rétrocompatibilité à assurer. En tout cas à l’échelon corporate. Et lorsqu’il en existe au niveau des équipes, elles restent « vagues ».
L’intéressé ne met pas tout dans le même panier. Il donne ainsi Android en – bon – contre-exemple, avec « parfois 4 ou 5 sous-systèmes [qui restent utilisables] pour faire la même chose ».
Sans mentionner ces accusations, Google affirme avoir « entendu les critiques ». Et en veut pour preuve le lancement d’un label « API Google Enterprise ». Les engagements qui l’accompagnent sont plus ou moins explicites, selon qu’on lit l’annonce officielle ou la documentation. On retiendra trois axes, qui restent très largement à préciser :
Ces engagements sont censés s’appliquer à des API Google Cloud, Google Workspace et Google Maps. En l’état, un peu plus d’un quart des API publiques disponibles sur la marketplace Google Cloud bénéficient du label.
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